| archives | : : MONTRÉAL : : LAVAL : : LAURENTIDES : : ABITIBI-TÉMISCAMINGUE : : Québec, Canada : :

DANS CETTE SECTION, VOIR AUSSI :
Les événements :: Les appels de dossiers

ENTREVUE
Dany Bénatru



 

André Desjardins
DIRECTEUR DE CASCADES... ET CHEVALIER!

En l'an de grâce MMI, un homme d'affaires prospère et fort rêveur du nom d'Yvon Rivet entreprend de construire un château à Saint-Adolphe d'Howard, dans le charmant royaume des Laurentides. Pour ce faire, il achète une montagne surplombant le magnifique lac Saint-Denis sur laquelle se trouve, vestige de notre ère glorieuse... une station de radar désaffectée héritée de la guerre froide! Quelques mois (et quelques millions de dollars) plus tard, la Château Médiéval Sire d'Howard voit le jour accompagné d'un souper spectacle fort enlevant. Aujourd'hui, ce spectacle est offert à Montréal et les convives en redemandent. Derrière la mise en scène? André Desjardins.





« L'achat de ce radar désaffecté était une bonne idée à la base. Yvon l'a obtenue à bon prix, j'veux dire, après tout, qui aurait voulu d'une montagne piquée d'un bâtiment qui résiste à des bombes atomiques?! »


Le radar de l'ancienne base Saint-Denis faisait partie de la barrière de protection Pine Tree Line mise sur pied
du Québec jusqu'en Colombie-Britannique afin de protéger les États-Unis contre d'éventuelles attaques nucléaires russes
durant la guerre froide dans les années 60. Photo : pinetreeline.org


Quelques photos de militaires qui habitaient alors sur la base au pied du radar. Aujourd'hui, ces maisons ont été rénovées
et vendues à des particuliers. La légende veut qu'il s'y trouve plusieurs tunnels souterrains désaffectés...
Personnellement, nous avons exploré les lieux, mais nous ne les avons jamais trouvés! Photo : pinetreeline.org


Des militaires en congé se baignant sur la plage du lac St-Denis, toujours au pied de la montagne et du radar
Photo : pinetreeline.org


Le château construit à partir des fondations du radar, tel qu'on l'a connu de 2001 à 2004. En médaillon, le château vu de dos là ou les chevaux gambadaient au vent entre les spectacles et où on pouvait admirer une vue à couper le souffle sur la chaîne de montagne laurentienne. Photos: linfonet et Sandra Stock


La vue du Chateau sur le lac St-Denis. On peut toujours s'y rendre et constater de visu les 360 degrés de nature majestueuse!
Apportez une p'tite laine, c'est tellement haut qu'il vente à écorner les boeufs et qu'on y gèle à l'année!


« L'entretien du château rendait la tâche des comédiens très difficile parce qu'on n'avait jamais assez de temps pour répéter, pour dresser les chevaux, pour raffiner les scènes de combat... et en plus on y gelait «ben raide» l'hiver! Conséquemment, le spectacle était voué à n'être offert que durant la saison chaude et on devait loger les bêtes ailleurs dès la fin de l'automne. C'était l'enfer! Sauf que le site était vraiment magique... J'y repense toujours avec beaucoup de nostalgie. »



Le poste de directeur artistique qu'occupe aujourd'hui André Desjardins fut pour lui un changement d'univers total. Maître d'échecs à l'origine, champion nord-ouest du Québec (Abitibi,Laurentides, Outaouais), André donnait des cours dans ce domaine avant de «s'embarquer» avec la troupe médiévale d'Howard dans la folle aventure du château.

 


Les images qui suivent ont été fournies par André Desjardins. Elle font partie de sa collection personnelle
et représentent sa guilde à Bicolline.

 

«En quelque part, il y a un lien entre le monde des médiévistes et les échecs... je me suis toujours senti à l'aise avec l'univers du Moyen-Âge. J'ai participé à plusieurs batailles de Bicolline, sept années en fait, à titre de chef de guilde et j'ai assisté à peu près à tous les événements médiévaux du Québec, au Festival médiéval de Sainte-Agathe et de Saint-Faustin, notamment pour ne nommer que ceux de ma région d'origine, les Laurentides... »

 

 

 

« Jusque là, le monde de la scène m'était plutôt inconnu. En fait, c'est par le biais de mon frère, Benoît Desjardins, qui fabrique des armes, des armures et des cottes de maille à Saint-Jérôme (Laurentides) que j'ai obtenu un poste de comédien au Château de Saint-Adolphe. J'ai d'abord commencé par jouer un rôle d'écuyer et j'ai fait mes preuves... Comme on le faisait à la cour au 12e siècle! C'était Martin Sénéchal, de la Compagnie Médiévale, qui occupait alors le poste de directeur artistique et c'était Éric Charbonneau qui faisait la mise en scène. Éric était vraiment un Maître pour les scènes de combat. Comme j'aspirais à devenir chevalier, il m'a enseigné tous les rudiments, trois, des fois quatre jours par semaine, à mes frais. Puis un moment donné, j'ai «gradué»! J'ai joué le chevalier rouge jusqu'à la fermeture officielle du Château en 2004. Au final, on a donné, en trois ans, plus de 200 spectacles et joué devant plus de 50 000 personnes! Malgré tout, un moment donné, on a dû se rendre à l'évidence : le projet n'était pas rentable. Entre l'éloignement du site, la bâtisse, les animaux, les salaires, la température : tout coûtait trop cher, tant pour nous que pour nos visiteurs... On en garde cependant des souvenirs impérissables, ça, c'est certain!»



En 2007, Yvon Rivet entre en contact avec une coopérative haïtienne laquelle possède une église répondant aux critères recherchés pour monter le spectacle à Montréal : les dimensions de la salle pour y crééerune arène, l'architecture, la tolérance envers les chevaux, le bruit et... le prix de location. De fil en aiguille, l'idée de mettre de nouveau en scène la troupe médiévale Sire d'Howard prend vie, cette fois-ci au sein de la métropole et c'est à André qu'on fait appel pour réunir les artistes intéressés à remonter le projet : on se bouscule pour y revenir et l'entraînement reprend joyeusement!

 



«L'équipe est plus unie que jamais! s'exclame André Desjardins. Toutes les années durant lesquelles le spectacle a été monté, on a eu à «dealer» avec les égos de tous et chacun... Certains comédiens, certaines comédiennes, certains entraîneurs, certains chevaliers n'étaient pas faciles à diriger! Cette aventure-là en était une tellement émotive! Aujourd'hui, je crois qu'on a acquis la maturité nécessaire et assez d'expertise pour laisser de côté nos différends personnels au profit du show qui est vraiment exceptionnel! Meilleur que jamais! Et on ne récole que de bons commentaires! Il faut dire que dans les coulisses, quand ça ne va pas, on se parle maintenant au lieu de claquer des portes et ça fait du bien! L'entraînement aux tournois d'habiletés à cheval est tellement exigeant qu'on ne peut pas se permettre de s'éparpiller. Ça demande beaucoup de concentration, de temps et de travail... Tout le monde sait désormais ce qu'il a à faire et donne tout ce qu'il a pour le faire à perfection. Parce qu'on a un roi, dans le show, mais le vrai roi au fond, c'est le spectateur!»

 

 



Parallèlement au souper spectacle qu'offre la troupe médiévale Sire d'Howard, André Desjardins et sa troupe offre des services d'animation pour des événements où l'univers médiéval est à l'honneur : «toujours un succès, affirme-t-il, on a fait des mariages, on a organisé des foires médiévales. Le concept est nickel ! » André a également mis sur pied un programme culturel visant à enseigner l'histoire médiévale aux enfants. Le forfait scolaire a déjà été offert au sein de quelques écoles et les jeunes sont absolument subjugués ! Imaginez : une leçon d'histoire présentée par un roi et sa noble cour composée de gentes dames et de preux chevaliers!

 



«Cette formule-là marche super bien! On s'amuse tellement à apprendre aux jeunes le code d'honneur des chevaliers, respect, loyauté, justice...À leur parler des moeurs, des us et coutumes du Moyen-Âge! C'est épatant de voir leur intérêt si soutenu et c'est franchement très enrichissant de répondre à toutes leurs questions! Après tout ce qu'on a vécu, la troupe, après avoir autant étudié l'époque médiévale, et moi, après avoir à peu près touché à tous les aspects du monde du spectacle, de la scène proprement dite jusqu'aux événements hors murs, à la publicité, au service de traiteur, en passant par la menuiserie(!), quand on arrive en classe avec les p'tits, c'est comme une récréation pour nous!»



Pour joindre André, on le fait par téléphone
au (819) 425-8394 ou par courriel,
par le biais de son adjointe, à lausanne@ca.inter.net.



SUGGESTIONS
De notre équipe

Montréal

Naoko Takenouchi
Exposition de verre soufflé
DU 4 SEPTEMBRE AU 25 SEPTEMBRE 2007
GALERIE ELENA LEE

Naoko Takenouchi completed a degree in design and glassblowing at Tama Art University in Tokyo.

She continued her glass art studies at the New York Experimental Glass Workshop and attended Pilchuck twice as a scholarship student.

Her artworks have been featured in New Glass Review 16 and the International Exhibition of Glass Kanazawa ’95. She has received many awards in Canada, including the Canada Council for the Arts mid-career grant.

Takenouchi was commissioned to make the Governor General’s Performing Arts Awards in 2003, 2004, and 2005.


Montréal

e-art : nouvelles technologies et art contemporain
Dix ans d'action pour
la fondation Daniel Langlois
DU 20 SEPTEMBRE AU 2 OCTOBRE 2007
MUSÉE DES BEAUX ARTS DE MONTRÉAL

 

Pour souligner les dix ans d'existence et d'action de la Fondation Daniel Langlois (FDL), le Musée des beaux-arts de Montréal présentera le travail d’artistes canadiens et étrangers soutenus par la Fondation Daniel Langlois. Toutes les œuvres mettent en lumière le rôle des technologies numériques dans la transformation de l’œuvre d’art, ainsi que l’intérêt des artistes pour les phénomènes liés au langage, à l’encodage, à la traduction d’un système d’une réalité vers l’autre. (Oeuvre : Jim Campbell)


Laurentides

EXPOSITION - GUILDE DES COURTEPOINTIÈRES DES LAURENTIDES
Mont-Habitant, Saint-Sauveur
LE 29 SEPTEMBRE 2007

Venez rencontrer, entre autres, Ginette Brazeau, l'une des meilleures courtepointières des Laurentides!

« J’aime beaucoup tous les travaux à l’aiguille et spécialement les courtepointes. Cet art est beaucoup plus connu chez nos voisins du sud. Je fais partie d’une «guilde» de courtepointières. J’ai fait des couvre-lits et des murales . Autrefois, on confectionnait des «confortables» par nécessité. De nos jours, les courtepointes sont devenues plus décoratives. Je vis à Val-David depuis déjà quarante ans. Petit village où c’est plus facile de fraterniser. Le paysage est formidable durant les quatre saisons.»



APPEL
de dossiers !

En Feu
LE COLLECTIF MÉTIERS D'ARTS MOTIVÉ EN ASSOCIATION AVEC LE CMAQ APPELLE DES DOSSIERS !

DATE LIMITE : LE 18 SEPTEMBRE 2007
(cachet de la poste en faisant foi)

Le Collectif Métiers d’Art Motivés (MAM), en association avec le Conseil des métiers d’art du Québec, annonce un appel de dossiers pour En feu* relève canadienne en métiers d’art contemporains, une exposition avec jury pour les artistes canadiens de la relève en métiers d’art ayant un maximum de 5 ans d’expérience comme artisan professionnel.

En feu* relève canadienne en métiers d’art contemporains, qui aura lieu du 7 au 22 décembre 2007 au 52e Salon des métiers d’art du Québec, réunira les audacieuses pièces uniques des plus prometteurs artistes canadiens de la relève en métiers d’art, démontrant le savoir-faire et l'innovation dans les métiers de la céramique, la construction textile, l’ébénisterie, l’impression textile, la joaillerie, la maroquinerie et le verre au Canada.
Cette exposition d’impressionnants chefs-d’œuvre contemporains souligne 2007, L’année des métiers d’art, ainsi que le 5e anniversaire du Collectif Métiers d’Art Motivés (MAM), un regroupement dynamique d’artisans de la relève en métiers d'art québécois.

Nous recherchons d'audacieuses et innovatrices pièces uniques en métiers d'art. Nous voulons démontrer l'excellence et le savoir-faire de la relève canadienne.

Date de remise des dossiers : le 18 septembre 2007. Veuillez inclure un cv, une démarche artistique et jusqu’à 3 images (impressions couleur 8x10” ou jpg 5 x7" à 300dpi sur CD-ROM) de vos oeuvres.

Veuillez envoyer vos dossiers au :
Collectif Métiers d’Art Motivés : dossiers en feu * a/s
6977 rue de Bordeaux, Montréal Qc H2E 2M2.


Le Conseil des Arts
DU CANADA ANNONCE SA PROCHAINE SÉRIE D'ACQUISITIONS

DATE LIMITE : LE 15 OCTOBRE 2007
(cachet de la poste en faisant foi)

C’est avec plaisir que la Banque d’œuvres d’art du Conseil des Arts du Canada lance une invitation générale aux artistes voulant soumettre leurs œuvres pour acquisition. Nous vous demandons de partager le contenu de cette feuille d’information avec tous les artistes de votre communauté.

Veuillez garder en tête les points mentionnés ci-dessous, lors du choix de l’œuvre à soumettre:
* Une (1) œuvre par artiste (proposer plus d’une œuvre entraînera le refus de la proposition globale); l’œuvre doit être récente (5 ans et moins); et l’artiste doit être citoyen canadien ou résident permanent du Canada.
* L’œuvre doit pouvoir être exposée publiquement dans un bureau
* Somme disponible pour la série d’acquisitions : 350 000 $
* Les œuvres peuvent être proposées par les artistes eux-mêmes, des galeries d’art ou des représentants d’artistes (les œuvres d’artistes décédés ne seront pas acceptées)
* Image numérique et diapositive acceptées. Si nécessaire, plus d’une diapositive de la même œuvre sera acceptée afin de mieux présenter l’œuvre. Notez que les diapositives donnent la meilleure qualité de reproduction aux membres du jury (veuillez voir les : Directives pour soumettre des images numériques pour le programme d’achat de la Banque d’œuvres d’art en format MSWord ou Adobe Acrobat)

* Les œuvres seront évaluées par un jury en novembre 2007
* Les résultats seront postés en décembre 2007
* Advenant le cas où l’œuvre proposée est vendue entre-temps, aucune œuvre de remplacement ne sera acceptée
* Les propositions doivent être expédiées à Suzanne Wolfe, administratrice de l’inventaire, Banque d’œuvres d’art du Conseil des Arts du Canada

Par la poste : C. P. 1047, Ottawa (Ontario), K1P 5V8
Par messager : 921, boulevard St-Laurent, Ottawa (Ontario), K1K 3B1

Vous pouvez télécharger le formulaire d'acquisition 2007 en format MSWord ou Adobe Acrobat
Pour obtenir plus de détails, consultez les directives; écrivez à bda@conseildesarts.ca; ou composez le 1 800 263-5588, poste 4636


Veuillez noter qu’aucun résultat ne sera communiqué par téléphone.

VISITEZ
NOS AMIS ET
SPONSORS.

ILS CONTRIBUENT
AU MAINTIEN
DE LA QUALITÉ
DE CE WEBZINE.

 


 

 

 

 

__________________________

Tarifs publicitaires

repertoire des luthiers du quebec

Musée Pointemusee pointe a caillereMusée archéologique
de Montréal

350, place Royale
Angle de la Commune
Vieux-Montréal
(514) 872-9150

Dans le cadre
de son 15e anniversaire
Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
présente l’une des plus belles collections amérindiennes au monde, provenant du
  musée du
quai Branly à Paris

Premières Nations, collections royales de France
Au fil des regards croisés

Du 5 juin
au 14 octobre 2007



caroline hebert vitrail latraverrec

passage d'artistes

signature laurentides


conseil de la culture des laurentides


salon des metiers d'art

SALON DES
MÉTIERS D'ART

Pour exposer
Les artisans québécois qui désirent connaître les procédures et critères de sélection pour 2007 doivent consulter le Guide et critères d'admission 2007 et compléter la Demande d'admission.

Les artisans étrangers qui veulent se joindre au Pavillon international doivent remplir la Fiche de renseignements pour une demande d'examen - Pavillon international

Pour toute question, communiquez avec
Ana-Maria Abran , 514.861.2787, poste 307.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

| archives | : : MONTRÉAL : : LAVAL : : LAURENTIDES : : ABITIBI-TÉMISCAMINGUE : : Québec, Canada : :
.
Lolipop, par
Jonathan Léon
souffleur de verre
Sinclair Dumontais
auteur énigmatique
la gaillardE
et le Purim juif
Annie Depont
sur Barack Obama
Après 100 ans d'absence, le mardi gras est de retour à Montréal

Bande dessinée:
Les sept semelles
du dernier mile

D'jeunes : Éva D'Aoust,
bédéiste à 11 ans
Entrevue avec Naïla

 

.
© www.Marthiii.com

Tous droits réservés.