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MarioBoyer: le patenteux qui voulait voler suivi de François Gourd >> et de Basile Pachkoff >> PAR MARTIN ALARY DE LA TANKAOCHÔDE ET SES ÉLÉMENTS Écrire à Martin

CITATION DU MOIS :
C'est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous.
[ Didier Erasme ]

MARIO BOYER

Marthi mag aurait pu choisir n’importe qui, parmi toute une gamme de personnages fort colorés auprès de qui ses membres baignent impunément, afin d’en produire cette chronique qui relate une histoire vécue...

Nous la désirions, d’abord et avant tout, sympathique :)

Nous nous sommes attardés sur le cas de l’un de nos ahuris favoris, pour ce numéro. Bah! Pas qu’il soit le mieux ou le pire parmi nos candidats! Non, non! En fait, ce gars-là s’appelle Mario Boyer et tant qu’on ne connait pas son histoire, il a juste l’air d’un gars «ben smatte». Une espèce originale, convenons-en, qui habite Saint-Sauveur, dans les Laurentides.

Mario, c’est «le ferronier», en fait. M’enfin, celui qu’on appelle le ferronier depuis que le Saint-Sauveur rural est devenu le Saint-Sauveur huppé que l’on connait aujourd’hui… Non... Avant ça, Mario, c’était «le patenteux» du village.

Et on l’appelait Cosinus.
Certains Laurentiens l’appellent toujours comme ça, d’ailleurs.

Les Laurentiens «de souche», il va sans dire :)

Nous sommes donc en 1976,  époque barbue de produits K-tel et de short Adidas.

Mario Boyer, soit le patenteux officiel de Saint-Sauveur, a 24 ans; âge où il fonde sa petite entreprise qui deviendra plus tard MABO Métal.

À cette époque, le tourisme, au nord de Montréal, ne faisait que poindre ses premiers rayons à l’horizon des plans d’investissements prévus pour l’avenir des Laurentides. La toile ambiante était alors plutôt teintée des couleurs de l’arrière-pays... De sa chaleur.

« C’était smooth, dans le temps», dira Mario...

Il poursuit:

- Pas mal de monde se connaissait… D’ailleurs tout le monde qui se tient au bar Bulldozer aujourd’hui a connu Le P’tit Canot à Piedmont! Même Séraphin en parlait dans son émission! Il y avait là un orchestre western, puis ça dansait. C’était l’fun…

- Vous alliez là pour voir les filles?

- Ben quin! Les filles! C’est sûr!

Bref, Saint-Sauveur Village était habité par une grande famille dont Cosinus faisait allégrement partie et ce, à titre bien privilégié. Mario Magnus Cosinus Boyer, c’était le «vif d’esprit» ou encore «l’illuminé» qui allait un jour avec un moteur de ski doo, se construire… un avion.

- J’ai toujours voulu voler. Je veux dire, si les frères Wright y étaient arrivés, il n’y avait pas de raison pour que je n’y arrive pas moi aussi! Alors j’ai bien étudié tout ça, puis un moment donné je me suis dit que j’en savais assez pour le faire.

Marthi mag: Et comment tu t’y es pris pour le fabriquer, ton avion?

Mario Boyer: Mon ami Paul deBassecour avait un ski-doo TNT 440. J’y ai dit «Paul, passe-moi ton moteur, je vais faire un avion avec.». Ça fait que j’ai emprunté son moteur de ski-doo, j’ai acheté une planche de chêne pour sculpter mon hélice avec une chain-saw pis une varlope. Puis après ça, j’ai fixé l’hélice au moteur. Avec une toile de deltaplane en guise d’ailes, installées solides avec quelques boulons puis quelques tuyaux achetés chez TAC, il ne restait plus qu’à imbriquer les roues… Des roues de vélo. C’était beau! C’était propre. C’était bien fait. J’y ai mis toutes mes économies! Mais moi, je voulais voler, qu’est-ce tu veux…

MM : Avais-tu suivi un cours de pilotage?

MB : Ah! Non! Pas le temps! J’avais suivi un cours de deltaplane avant ça, mais je me suis cassé le dos. J’ai eu une hernie discale, j’suis resté paralysé trois semaines! Je me suis dit que ça serait bien mieux en avion.

MM: Ah, bon. Et le premier vol?

BOYER, DANS LE CIEL DE SAINT-SAUVEUR EN '76:)

MB : Ah tout a bien été! J’ai même des photos ! J’ai levé! J’ai fait 2 ou 3 belles figures, pis un moment donné, j’ai comme eu peur. J’étais quand même à 600 pieds dans les airs! C’était haut… Ça fait que quand j’ai vu ma piste d’atterrissage, dans le champ de roulottes au pied du Mont-Avila, je me suis dis, «Tiens, je vais tenter un petit atterrissage!». Et puis j’ai atterri. Sauf que là, il n’y avait pas grand’ monde qui assistait à ça. Mais ça a jasé, dans le village! Ça fait que tout le monde voulait savoir quand est-ce que j’allais voler une autre fois! Moi, encouragé par tout le monde, je me suis fixé une nouvelle date pour «me ramasser» encore dans les airs! La date venue, un jour de juin, c’était venteux. Alors j’ai dit à tout le monde que je volerais juste si le vent tombait. Ben maudit, le vent a tombé!

MM : Ah! Le sale!

MB : Oui, c’est ça que j’me suis dit aussi! N’empêche que j’ai revolé. Et puis c’est le cas de le dire... Il faut dire que j’étais nerveux! L’affaire, c’est que 300 personnes s’étaient attroupées autour de mon aire de décollage. Pour me voir, tu comprends? Moi, j’avais le trac, pas mal! Ça fait que après avoir pris le ciel, après avoir un peu virevolté ça et là, même si des fois c’était pas tout-à-fait calculé mon affaire, un moment donné, j’ai fait une fausse manoeuvre pis je me suis retrouvé complètement à la verticale, le nez dans les nuages! Mes amis pensaient que j’faisais un spectacle aérien… En fait moi, j’avais totalement perdu le contrôle de ma patente pis j’étais en panique! J’ai manoeuvré du mieux que j’ai pu, j’ai réussi à revenir en position horizontale, mais je perdais de l’altitude! J’ai été chanceux, finalement, j’ai terminé mon vol dans un grand merisier au pied des pentes de ski. Tout à coup, je me suis réveillé, puis le monde qui était sur place accourait vers moi. Tout le monde pensait que j’étais mort! Mais là je leur ai envoyé des grand signes pour leur manifester que tout allait bien! Ils ont été un moment sidérés, il n’y avait plus personne qui bougeait! Puis ils sont revenus vers moi en marchant avant de me décrocher de mon arbre.

MM : Et puis l’avion?

MB: Ah! L’avion oublie-ça! Tout a été déchiqueté! Les ailes d’un bord, le moteur suspendu par du fillage sur une branche au-dessus de l’hélice! Hey, j’ai été chanceux de m’en tirer! Moi… en ce qui me concerne personnellement, ça m’a surtout coûté un peu d’orgueuil pis une paire de short neuves!

MaBo Métal est toujours actif dans la région de Saint-Sauveur. Notre Cosinus est d’ailleurs en train de réaliser un autre de ses rêves d’enfant : la fabrication d’une pelle hydrolique pour les carrés de sable. Elle a la convenance d’être opérationnelle simplement avec le tuyau d’arrosage du jardin! «Ça serait bien dans les parcs aquatiques», que je me dis?

www.mabometal.com

Le jeudi 7 février 2008, une petite, mais redoutable délégation du parti, s'est rendue à Ottawa pour annoncer que nous nous joignons aux groupes qui boycottent les jeux olympiques de Beijing en Chine afin d'attirer l'attention des chinois sur le fait que le rhinocéros est une espèce en voie d'extinction en bonne partie à cause de leur consommation excessive de poudre de corne de rhinocéros. La mission consistait aussi à insister sur le fait qu'ils devraient laisser les Tibétains et les adeptes du Falun Gong vivre en paix.

La corne de rhinoceros: un puissant aphrodisiaque chez les chinois.

Les cornes de rhino se vendent une fortune

Et que dire des médecines qu'on en tire...

François en train de livrer notre message au président de la Chine
à l'entrée de l'embassade de la Chine, devant le caméraman de Global.

FIN DE L'INTERMÈDE

Le Falun Gong, kesako?

Un des adeptes du Falun Gong, qui était justement en train de manifester en face de l'ambassade, est venu nous remercier de l'appui de notre parti à leur cause.

La suite bientôt sur le site neorhino.ca

Le 21 février 2008
toujours à la Casa obscura,
nous allons présenter le film:
La Montagne Sacrée
d'Alexandro Jodorowsky.

Juste pour nous ouvrir les horizons intérieurs. Méchant trip.

LE CARNAVAL DE PANTRUCHE 2008 A EU LIEU LE 3 FÉVRIER DERNIER :
UN AUTRE FRANC SUCCÈS! BRAVO BASILE ET BRAVO LES COUSINS !

Les riches sont nos amis!
PENSONS À NOS AMIS !!!

 
Il faut lancer une campagne financière pour aider les riches !!!
 
Personne ne pense à eux. On récolte toujours de l'argent pour les pauvres.
 
C'est injuste. Les riches sont aussi des êtres humains.
 
De plus : les pauvres manquent d'argent. Il suffit de leur donner de quoi manger, ils se calment et cessent d'ennuyer le monde.
 
Tandis que les riches n'en ont jamais assez. Ils ont besoin d'argent. C'est leur raison de vivre.
 
C'est pourquoi il faut que nous ayons pitié d'eux. Que nous les aidions...
 
Ajoutons que les riches ont le pouvoir. Si nous lançons une campagne "aidons les riches", nous seront favorisés par l'ONU, la Banque Mondiale, le FMI, les mairies des grandes métropoles du monde, les banques...
 
Enfin, dernier argument des plus subtiles pour lancer cette campagne de bienfaisance : en règle générale, quand on récolte de l'argent pour les pauvres, il est détourné par les riches. Peut-être que si nous récoltons de l'argent pour les riches, il sera détourné par les pauvres ?
 
Cela vaut la peine d'essayer !
 
Collectons l'argent :
- en versant 1 centime, vous devenez soutien de la campagne
- 2 centimes, bienfaiteur,
- 3 centimes, bienfaiteur à vie.
 
Nous dresserons bientôt la liste des heureux bénéficiaires.
 
A vos poches !
 
L'argent ne fait pas le bonheur...
ayez pitié des Riches !!!!
 
 
Amitiés Rhinocérines.
Rhinocérile Rhinochkoff !
 

Basile PACHKOFF
Ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris
Initiateur de la renaissance de la Corda Fratres

14 rue des Thermopyles
33 (0)6 26 67 76 39

75014 PARIS
33 (0)9 53 72 16 61

Le site Internet officiel du Carnaval de Paris est : www.carnaval-paris.org

LA SECTION
«LE FOUTOIR »
EST PRÉSENTÉE PAR :

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LES HEBDOS RÉGIONAUX DE QUÉBÉCOR