La Maman des artistes québécois est née dans
le théâtre, a grandi dans le burlesque
et a enterré certains de nos plus grands
comiques Canadiens français...
NOTRE CÉLÈBRE CHRONIQUEUSE A GRANDI AUPRÈS DES OLIVIER GUIMOND, ROSE OUELLETTE, MANDA PARENT ET COTOIE TOUJOURS AUJOURD'HUI LES AMIS QUI ONT MARQUÉ ET QUI MARQUENT TOUJOURS CE PATRIMOINE QUÉBÉCOIS BURLESQUE QUI NOUS A TANT FAIT RIRE...
ALORS QUE LE RIRE NE FAISAIT PAS AUSSI PLEURER? :)
CITATION DU MOIS : La mode, c'est ce qui se démode. [ Jean Cocteau ]
Elle est assurément la première personne à contacter sur toutes les listes d'invitations aux événements culturels du Québec. On l'espère, on l'attend, on l'adjure, ouvertement ou secrètement, en coulisses, les soirs de première... On la souhaite de tous les lancements, vernissages on la veut de tous les projets, grands ou petits. On l'anticipe non seulement pour l'immense influence qu'elle peut avoir sur la carrière d'un artiste, mais aussi et surtout parce qu'elle est profondément aimée de la faune artistique québécoise et d'un public qui la suit et qui l'estime depuis toujours! Pas surprenant : la dame est brodée de culture. Elle en est la fibre, elle fait partie de l'histoire, du patrimoine, elle est un monument historique vivant et elle raconte l'évolution artistique du Canada français sur un ton qui lui est propre, original, inimitable, inaltérable. Elle est une icône, une image, une voix, qu'on reconnaît parmi toutes. Francine Grimaldi, c'est un monstre qu'on adore apprivoiser et cotoyer et c'est toujours avec émotion que l'évoquent peintres, musiciens, écrivains, comédiens, propriétaires de spas et de restos...
Le Québec en entier! Bien plus qu'une journaliste, la dame est, en fait, une légende.
'Croyez que j'exagère? Je vous mets au défi de trouver quelqu'un qui ne l'apprécie pas, et surtout de comprendre «pourquoi?».
«Francine Grimaldi n'est pas considérée comme une journaliste au sens strict du terme mais elle est la chroniqueuse la plus connue à Montréal. En anglais on la qualifie de «Character around town». Tous ceux interrogés ont beaucoup d'affection pour Grimaldi et même Joël LeBigot, qui la taquine beaucoup en ondes, avoue grandement apprécier la collaboratrice à son émission de radio: Samedi et rien d'autre.»
source: http://www.lestudio1.com/Magazine24.html
Aussi c'est une chose fort étonnante que madame Grimaldi se soit fait entourlouper de quelques centaines de milliers de dollars dernièrement... Par un ami, par-dessus le marché. Tut tut tut...
Malgré tout, elle était tout sourire et rayonnante, boubous et turban consacrés, telle qu'on la connaît, alors que Marthi mag l'accompagnait dans l'une de ses quotidiennes «vadrouilles», à arpenter le terrain montréalais en quête de nouvelles suggestions sorties pour un public qui sera suspendu au FM 95,1 samedi prochain. C'est que la dame est tellement en demande qu'elle n'en dort presque pas. Notre soirée s'est déroulée entre le Lion d'Or où nous avons assisté au lancement de cette jeune, fraîche, très théatrale et franchement sculpturaleNaïla que nous avons beaucoup appréciée. Puis nous avons assisté au souper-spectacle de Corneille au cabaret du Casino de Montréal. Assurément l'une des plus belles salles de Montréal.
«Il fut un temps où j'avais une vie épouvantable! Je dormais 3 heures par nuit, je voulais tout voir, tout entendre, j'avais du plaisir partout alors j'avais un agenda qui débordait amplement sur ma vie privée! Je travaillais à la radio 5 jours par semaine, je me levais tôt, je me couchais tard et les week-ends, il avait toujours des dizaines d'événements à couvrir! Mais j'ai toujours aimé ce que je fais! Je suis chanceuse! Je ne le dirai jamais assez, j'ai une de ces veines d'être constamment entourée, d'artistes, de gens tellement intéressants. L'art et la culture, il n'y a que ça de vrai. Oui... Quelle vie de chance que j'ai et quel bonheur! »
On s'ennuie d'ailleurs de cette vaste vitrine offerte aux artistes émergents par Madame Grimaldi à la radio de Radio-Canada. Spécialiste de l'art «underground», et des découvertes extraordinaires, ce ne sont désormais que les samedis et dimanches matin, aux émissions «Samedi et rien d'autre et Pourquoi pas dimanche» animés par Joël Le Bigot, qu'on peut se rassasier de ces nouveaux mouvements artistiques et sociaux dont la dame est friande, et qu'elle partage audacieusement avec nous.
LA BELLE ÉPOQUE
Francine Grimaldi est née au théâtre. Alors qu'elle était encore bébé, son père, Jean Grimaldi, l'impliquait dans ses oeuvres jouant tantôt les petite fille en tutu rose ou les petite diablesse au joli minois. Il faut dire que le bonhomme en connaissait un bail sur la scène et que Francine n'aurait pu souhaiter un meilleur giron pour faire éclore la carrière qu'elle connaît aujourd'hui:
«Papa est né en Corse où il était ébéniste avec son frère François, mon oncle. Or comme tout bon Corse qui se respecte, les deux frères chantaient et chantaient très bien! Ils donnaient des spectacles, dans leur ville d'origine, à Bastia, et puis un jour, ils ont tenté les salles françaises, sur le continent. Ça marchait pas mal, cependant les deux garçons ont dû partir faire la guerre et c'est dans ce contexte qu'ils ont fait la rencontre d'un Canadien-français, au front, avec qui ils se sont liés d'amitié. Les trois hommes se sont promis de se retrouver au Canada après la guerre et c'est ainsi que mon père a immigré ici, à Montréal, dans le quartier Centre-sud. C'était un peu avant les années '30. Papa a alors démarré sa carrière à la Société canadienne d'opérette dirigée par Honoré Vaillancourt. Ensuite, il a été engagé au Théâtre National où il a connu tout le succès qu'on lui attribue aujourd'hui en tant que directeur de tournées. Il y a travaillé avec Rose Ouellette (la Poune), Olivier Guimond, père et fils, La Bolduc, avec qui il a fait le tour du Québec, contre vents et marées, Juliette Béliveau, Manda Parent, Denise Filiatreault, Juliette Petrie, Paolo Noël, Claude Blanchard , Margot Lefebvre, Jean Lapointe, Jean Lemay, Serge Deylun, Amulette Garneau et j'en passe! C'était l'époque du Burlesque! Quelle belle époque... Bref, papa a fini par acheter le Théâtre National, le théâtre Canadien et il a aussi fondé Radio-Cité qui ont connu des succès foudroyants à l'époque. Il a aussi travaillé comme animateur, producteur et comédien avec Gilles Latulippe, son grand ami, au Théâtre des Variétés. Alors moi, je vivais entourée de tous ces gens, le nez dans les costumes et le coeur toujours plongé dans les drames et les grands bonheurs que vivent constamment les membres d'une troupe de théâtre ambulante.»
Et quand vous n'étiez pas au travail, vous étiez quel genre de fillette?
«Un vrai garçon manqué ! On habitait l'Est de Montréal et à l'époque c'était les champs, dans l'Est ! Notre voisin élevait des chevaux et j'y passais le plus clair de mon temps, couverte de boue à jouer avec ses animaux ! »
C'était comment, en tournée? Vous vous déplaciez en caravane ? Que je demande.
«Oh lala.... On rêvait d'avoir des caravanes! Mais on n'avait pas cet argent-là!!! On se promenait partout au Québec entassés dans des voitures, empêtrés entre les instruments de musique, les chapeaux, les froufrous, les décors! Une drôle de vie en fait, où on se réveillait rarement deux fois dans la même chambre d'hôtel! On allait partout, on jouait partout : dans les sous-sols d'églises, dans les bingos, les salles de quilles, les centres communautaires! On faisais les petites comme les grandes salles, 7 jours semaine, et 2 représentations le samedi, matin et soir!!! Tout le monde travaillait fort, il y avait tant à faire : monter les décors, vendre les billets, surveiller les petits chenapans qui essayaient de rentrer sans payer!!! Quelle vie, tout de même...»
Ça pourrait se faire encore, ce genre de tournées de saltimbanques?
«Assurément... Mais il ne faut pas avoir peur de travailler fort! Chocolat fait quelque chose du genre avec son cirque Akya auquel participent sa femme et ses enfants. Ça fonctionne bien et c'est un bon spectacle! »
Et pourquoi, Francine, avez-vous troqué le monde du théâtre pour le monde des communications?
«Ce n'était pas vraiment un choix, c'est arrivé par hasard... Lors d'une émission de télé au canal 10, l'une des invitées avait été prise d'un trac fou et refusait de faire son numéro. On m'a demandé de la remplacer, ce que j'ai fait et je crois que j'ai étonné pas mal de monde. Je suis demeurée de nombreuses années au canal 10, on avait beaucoup de plaisir, j'en garde d'excellents souvenirs!!!»
Vous dites toujours «le canal 10»...
«Ouuiii!!! C'est drôle han? ... Canal 10, CFTM, TVA... Tout ça reste dans mon coeur comme étant simplement et affectueusement Le canal 10!»
Vous êtes une romantique, Francine?
«Je crois oui. Une amoureuse, une romantique...»
Ça fait longtemps que vous avez le même amoureux?
«Ça fait quinze ans que mon chum René m'endure! Vous savez, avant René, j'ai passé vingt-trois ans avec Jean-Paul Mousseau... Mousseau était le grand amour de ma vie. J'admirais l'homme, le peintre, l'ami... À son décès je croyais que pour moi, l'amour, c'était terminé. Puis je me suis rendue compte que ça arrivait, des fois, que je me fasse «cruiser»! Au début j'y croyais peu! Je me disais «ben voyons donc, qu'est-ce qu'ils ont donc à tripper sur une vieille croûte comme moi!!!» Alors bon... Malgré tout, j'avoue que ça me faisais un velours... J'ai donc recommencé à accepter des «dates»... Au début, je trouvais ça «ben cute» sauf que j'suis tombée sur un ou deux drôles de spécimens que j'ai fini par foutre à la porte! Ça allait mal parce que moi j'ai pas de permis de conduire, c'est toujours mes amoureux qui conduisent mes véhicules, alors du coup je me suis retrouvée sans chauffeur. J'ai rencontré René alors qu'un jour, François Gourd m'a invitée à présider un de ses Festival de Musique Incroyable à Saint-Fortunat, ce à quoi j'ai répondu que je voulais bien, mais que j'avais mis mon lift à la porte et que je m'y rendrais si et seulement si il me trouvait un substitut au volant de ma caravane. Il m'a donc envoyé René pour qui je me suis prise instantanément d'affection. Je l'ai «cruisé» sans bon sens, si bien qu'il n'a pas pu résister, et qu'on est encore ensemble aujourd'hui... envers et contre tout!»
Jean-Paul Mousseau, né à Montréal le 1er janvier 1927, décédé le 7 février 1991, fut un élève de Paul-Émile Borduas et un membre des Automatistes.
Mousseau fait ses études au Collège Notre-Dame (1940-1945) où il fréquente l'atelier du frère Jérôme Paradis. En 1946, il est de la première exposition montréalaise du groupe AUTOMATISTE et, en 1948, l'un des signataires du manifeste REFUS GLOBAL (voir BORDUAS, PAUL-ÉMILE). Vers la fin des années 40, sa peinture et ses dessins prennent un tour nettement non figuratif qui l'amène, d'épuration en épuration, vers une forme assez proche de l'abstraction géométrique
Jean-Paul Mousseau effectua un travail important dans le métro de Montréal. Il tomba en désaccord avec le premier directeur artistique du métro, Robert Lapalme, qui insistait pour que l'art du métro soit figuratif, et représente l'histoire de Montréal, et soit financé par des entreprises au moyen de la publicité. Mousseau souhaitait ouvrir les portes à l'art non figuratif intégré dans l'architecture en comptant les dépenses dans le budget de construction. Lapalme ne céda jamais pour le réseau initial, excepté pour deux travaux (les cercles de Mousseau à la station Peel et les vitraux de Marcelle Ferron au Champ-de-Mars) qu'il a toujours regrettés.
Mousseau succéda à Lapalme comme directeur artistique, et son influence marqua tout le reste du réseau, comprenant des travaux étourdissants d'art non figuratif intégrés à l'architecture. La plupart des œuvres d’art étaient planifiées en accord avec les architectes mais beaucoup l’étaient par les architectes eux-mêmes.
Les œuvres de Mousseau dans le métro incluent la peinture murale Opus 74 à la station Viau, deux peintures murales à Honoré-Beaugrand, et une peinture murale à Square-Victoria.
Il a conçu des modules d'éclairage pour la salle Gilles-Lefebvre du Centre d'arts Orford des Jeunesses musicales du Canada. Ses travaux sont aussi visibles à l’aéroport de Montréal et dans plusieurs de ses gratte-ciel. Un travail important est une peinture murale (Lumière et mouvement) dans le bâtiment Hydro-Québec à Montréal.
Vous croyez donc à la vie à deux... Vos parents sont demeurés ensemble jusqu'à la fin?
«Oui. Papa et maman étaient très amoureux. C'est peut-être pour ça que j'ai une telle foi en l'amour ! »
Vous avez une suggestion de sortie pour moi?
Francine Grimaldi me regarde, l'oeil plein de malice....
«Hummm... Le 27 février prochain, je présente une exposition qui me tient très à coeur. Celle de mon père et de son oeuvre. Vous allez venir?»
Jean Grimaldi:
Un trésor national L'exposition consacrée à Jean Grimaldi est l'occasion de revivre la naissance des spectacles burlesques ou de vaudeville d'expression française à Montréal.
«Je vous invite à aller visiter l’exposition Jean Grimaldi - L’amour de la scène qui présente Jean Grimaldi. Méconnu des plus jeunes, cet homme fut littéralement un « René Angélil » avant son temps! Son influence sur la scène populaire québécoise est majeure. Il a produit une quantité incroyable d’artistes, chanteurs, comédiens, humoristes, danseurs… des années 1930 à 1970. La qualité des photos, programmes et autres originaux est exceptionnelle. Profitez-en avant que tout cela soit caché dans une boîte d’archives. L’exposition est présentée jusqu’au 2 mars 2008
« Originaire de la Corse, Jean Grimaldi (1898-1996) immigre au Québec en 1926 et s’installe dans le « Faubourg à m’lasse » dans le quartier Centre-Sud. Dans les années 1930 et 1940, il organise des spectacles burlesques et du vaudeville dans ses théâtres, le Canadien, le Radio-Cité et le National, mais également en province dans ses tournées. Homme de théâtre, héritier de La Bolduc et de Paul Hébert, gérant d’artistes, Jean Grimaldi est rapidement surnommé « le papa des artistes ».
L’exposition s’appuie sur les archives privées de Jean Grimaldi conservées par sa fille, Francine Grimaldi. Le visiteur pourra apprécier, par le biais des photographies d’époque et des documents d’archives authentiques les grands artistes d’hier : Alys Robi, Rose-La Poune-Ouellette, Claude Blanchard, Olivier Guimond père et fils ainsi que plusieurs autres.
Situé au 2929, avenue Jeanne-d’Arc, à deux pas du métro
Pie-IX, le Musée du Château Dufresne est ouvert du jeudi
au dimanche de 10h à 17h. Pour information : (514) 259-9201.
* En 1995, après d'importantes rénovations, le Cégep André-Laurendeau (situé dans l'arrondissement LaSalle à Montréal) renomme son amphithéâtre par le nom de Salle Jean-Grimaldi du nom symbolique et évocateur de ce pionniers du monde du spectacle au Québec. La Salle Jean-Grimaldi, salle de 888 fauteuils, s’impose depuis parmi les lieux de diffusion les plus vivants du Québec.
SUGGESTIONS SORTIES DU MOIS
LOUIS-JOSÉ
HOUDE Billets en vente dès le 13 mars
FAITES VITE! MERCREDI 16 AVRIL 2008 Théâtre des Eskers Rouyn-Noranda
Humoriste québécois né le 19 octobre 1977 à Québec. En 1998, il a reçu son diplôme de l'École nationale de l'Humour.
Louis-José Houde a participé à plusieurs évènements humoristiques au Québec. Non seulement il a fait le tour de la province avec son premier one man show éponyme, il a aussi participé au Festival d'humour de Bierges, au Grand Rire Bleu de Québec et au festival Juste pour rire. En plus d'être un humoriste reconnu au Québec, Louis-José Houde a participé à quelques émissions télévisées dont les publicités de Loblaws. On a pu le suivre en tournée dans « Louis-José Houde : à suivre » et le voir animer les émissions « Dollaraclip » à MusiquePlus et « Ici Louis-José Houde » à Radio-Canada. Il a également fait partie de la distribution du film à succès « Bon cop Bad cop ». En octobre 2006, il a animé le prestigieux Gala de l'ADISQ et il récidivera encore en 2007. Le DVD de son one man show enregistré à l'Olympia de Montréal est sorti à peu près au même moment. Ce dernier est accompagné d'un CD audio de son spectacle enregistré à Moncton.
Implication
En plus de faire rire tout le Québec, Louis-José Houde s'implique dans plusieurs causes. Il a notamment été porte-parole pour l'Opération Nez rouge 2003 et la Grande Guignolée 2004 et 2005.
Récompenses
Louis-José Houde a gagné 4 Oliviers en 2003 : Spectacle d'humour de l'année, Acteur de l'année, Performance scénique et numéro d'humour de l'année. En 2002, il en a remporté 2 : Découverte de l'année et Auteur de l'année pour le spectacle de Sylvain Larocque. En avril 2006 Louis-José met fin à la tournée de son premier one man show qui a vendu plus de 300 000 billets. Finalement, en 2006, il a raflé l'honneur du Spectacle d'humour de l'année au Gala des Oliviers.
Louis-José Houde a gagné 4 trophées KARV l'Anti-Gala (trophées décernés par les téléspectateurs de vrak.tv) en 2004 : Toute catégorie confondue, l'artiste qui vous fait le plus triper; la personnalité québécoise que vous voudriez comme Premier Ministre du Québec; L'artiste québécois que vous aimeriez avoir comme père et Vous pissez dans vos culottes quand vous le voyez ou L'artiste le plus drôle.
Depuis 1994, Edgar Bori, auteur compositeur interprète québécois, a su imposer une proposition artistique hors des sentiers battus. Sur les pochettes de disques, pas de photos. Sur scène, il devient ombre, silhouette ou personnage. Qui est derrière Edgar Bori ? Nul ne le sait. Aujourd’hui plus personne ne s’étonne de cette particularité qui permet de mettre en avant des textes d’une rare richesse poétique, une voix chaude et envoûtante et une musique surprenante qui offre un contrepoids aérien aux mots chargés de sens. Créateur d’une poésie nouvelle capable de transporter l’imaginaire et la sensibilité de l’être, il s’est fait reconnaître par ses pairs comme artiste de haut niveau.