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Élodie Boivin est née en 1970. Du plus loin que l’on se souvienne, elle crayonnait déjà petite sur tous les supports qui lui tombaient sous la main. Passionnée par toutes les formes d’art, touche-à-tout, elle aurait pu être clarinettiste, architecte, designer, pastelliste, photographe même. C’est pourtant le dessin qui l’animera plus que tout et la BD particulièrement. Mais pour raconter quoi ?
À 20 ans, éprise d’aventures, Élodie s’envole pour l’Europe. Sa curiosité insatiable la plonge dans les domaines de l’édition et de la presse, où elle côtoie écrivains et journalistes. Elle se passionne pour le graphisme et prend goût à l’écriture. « J’ai toujours envie d’apprendre, d’être constamment étonnée ». Sa philosophie ? Tout essayer.
Son séjour au Maroc sera déterminant, elle réalise qu’elle doit s’atteler à la réalisation de son dessein: vivre du dessin certes, mais exprimer par ce médium, une prise de position, une conscience sociale, un engagement. Raconter quelque chose de vrai.
De retour au Québec, forte de ses expériences et autodidacte, Élodie Boivin suit l’actualité, s’intéresse à la politique, à la situation sociale du Québec, du Canada et du reste de la planète, s’interroge et recherche. Le 1er janvier 2005, Élie raconte sa première histoire. Son auteur s’abreuve d’informations jusqu’à plus soif, scrute tous les médias, et sous les traits d’Élie, s’insurge et critique. Se rebelle contre l’apathie générale devant cette actualité scandaleuse.
Sa rencontre avec les directeurs des éditions du Québécois et du journal Le Québécois est une opportunité inestimable : le rêve se matérialise, Élodie devient bédéiste... politiquement incorrecte !
En janvier 2006, paraît un premier recueil des histoires d’Élie : Les délirants délires d’Élie publié par Les Éditions du Québécois.