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LES CHOIX DE MARTHIII
Notre équipe suggère... |
AU BORD D'UN PAYSAGE RÉUSSI 2
L'ÉCHELLE HUMAINE, DES RUBIS
Serge Murphy (Montréal)
Du 5 octobre au 4 novembre 2007
L'ÉCART, lieu d'art actuel
Avec Serge Murphy, l'ordinaire devient extraordinaire. C'est à partir d'objets du quotidien, voire des objets banals, que l'artiste élabore des sculptures installatives légères et aériennes. À L'Écart, Murphy proposera les projets Au bord d'un paysage réussi 2, L'échelle humaine et Des rubis qui formeront ensemble une exposition colorée ralliant dessins, assemblages et sculptures.
Né à Montréal en 1953, «l'exubérant» Serge Murphy détient une maîtrise en esthétique de l'Université de Paris VIII. Artiste multidisciplinaire, vidéaste, peintre et sculpteur, M. Murphy a exposé dans plusieurs galeries et musées canadiens, américains et européens.
La parole occupe une place de premier plan dans l’œuvre de Serge Murphy. Elle se décline sous formes d’anecdotes du quotidien, de tableaux sur la vie contemporaine, de références littéraires, évoquant un monde à la fois concret et fantasmé. Le spectateur se reconnaît dans les différentes manies du protagoniste qui aborde une série de thèmes récurrents, notamment l’amour, le quotidien, le couple et l’art. Le poids du réel se confronte ainsi à l’imaginaire, ce qui crée cette étrange et unique impression d'un monde en suspension, en état d’apesanteur.
Vernissage vendredi 5 octobre 2007 19 h au Saloon des Abonnés
> SERGE MURPHY |
Et pourtant dans le monde, il y a…
La grimace impolie
et c'est le problème
Martine Savard
Du 4 novembre au 9 décembre 2007
Centre d'exposition de Rouyn-Noranda
«Mes dessins et peintures-objets illustrent ce que je retiens du paysage, de l'expérience humaine. Y sont inséparables le cocon du quotidien et les grands projets; l'âpre combat pour la survie et le fait de vouloir créer;les nourritures physiques et spirituelles;les pillages incessants et les amitiés généreuses; la solitude fondamentale de l'être et l'amour doux comme le miel;la misère insoutenable et l'espoir de justice jamais tout à fait atteinte;la souffrance imparable et l'humour qui donne la bonne crampe. Moi,j'ai un faible pour le rire.» |
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Space, simultaneity and time acceleration ( 2006) |
Amélie GUÉRIN-SIMARD
Différentes saisons
Lauréate du concours Jeunes artistes
en arts visuels des Laurentides, 2007
MUSÉE D'ART CONTEMPORAIN DES LAURENTIDES
Jusqu'au 28 OCTOBRE 2007
Si tous les mouvements de l’univers allaient deux fois plus vite? Si toutes les formes avaient le même nom? Amélie Guérin-Simard s’amuse à enchevêtrer matière, peinture, accélération, sport et phénomènes météorologiques.
« Lorsque je peins, j’ai pour point de départ la règle que tout ce qui existe dans la vie est matière et forme. Mon processus de travail est, de manière égale, conceptuel et instinctif ; je tente d’explorer entre le contrôle et le chaos, de jouer avec les contrastes, développer des fissures, créer des tensions dans un espace ou triomphe l’idée de complétude et de sincérité.» |
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Regard bucolique à St-Irénée 30 X 24 |
«INDISCIPLINÉE»
Marie-Doris Valois
Centre d'exposition de Mont-Laurier
Du 19 octobre au 4 novembre 2007
Un paysage rendu par un traitement figuratif spontané, une nature vivante qui, par ma touche picturale, danse et chante, voilà ce qui caractérise mon œuvre. J’aime transposer et réinventer ce que je vois, ce que je ressens; par ma perception des choses, je renouvelle le paysage que je me suis préalablement approprié. Par mes œuvres, je désire illustrer le côté mouvementé de la vie. Je me laisse prendre par les effets de la lumière lorsqu’elle se pose sur un élément particulier, par le jeu de ses ombres…
Un trait de pinceau rapidement exécuté, des couleurs inventées, toutes inspirées de la nature où sont puisés mes sujets, plongent le spectateur dans une composition des plus poétiques. Ces mêmes couleurs, à caractères parfois naïfs, prennent spontanément leur place dans le tableau. Je traite la matière par taches juxtaposées. Sans complètement s’atténuer, les masses colorées deviennent formes reconnaissables : le sujet est figuratif sans toutefois soustraire complètement la trace du geste. Comme dans la réalité, la perception du regardant est changeante, selon ses humeurs, selon la lumière du jour…
Ma technique est inévitablement appuyée par mes formations antérieures et actuelles. De plus, je trouve une source d’influence dans le travail de plusieurs artistes figuratifs contemporains. Les œuvres des grands maîtres ont aussi su inspirer et alimenter ma démarche.
J’explore et j’expérimente en dehors d’une signature visuelle toute conçue, j’aspire à un style personnel, original et différent. En gardant les pieds sur terre et la tête dans l’imaginaire, je désire amener le regardant dans un monde où tout est possible, ce monde où j’explore l’instantanéité de l’image changeante…
> MARIE-DORIS VALOIS |
Collectif
Point de vue : René Payant
Jusqu'au 20 octobre 2007
GALERIE VERTICALE
Gwenaël Bélanger, Sophie Castonguay, Cynthia Girard, Phillippe Hamelin, Mathieu Latulippe, Emmanuelle Léonard et Manon DePauw (à la Galerie Verticale, espace 1 et 2) Raymonde April, Thomas Corriveau, Sylvie Laliberté. Marcel Saint-Pierre, Serge Tousignant, Louise Robert, Bill Vazan (à la Salle Alfred-Pellan, du 28 sept. au 20 oct. 2007).
Manifestation artistique multidisciplinaire (art visuel et littérature) portant sur les écrits de René Payant 20 ans après sa disparition. Les commissaires Nathalie Dussault et Martin Champagne proposent un événement qui souligne l’influence de René Payant dans les théories de l’art des vingt dernières années au Québec.
Payant se prononce en faveur d’une image qui va au-delà de l’analogique : «Produire une photographie, dira-t-il dans Vedute, « ce n’est pas s’approprier un objet ». Une distance s’installe conséquemment entre la scène montrée et l’espace fictionnel du cliché photographique.
La photo, pour Payant, s’éloigne de la réalité pour produire une image qui est l’ombre du réel; à l’intérieur de celle-ci s’ouvre une brèche qui la place à contre-sens du représenté. A travers cette trouée, qui laisse voir les jeux de la représentation, le spectateur pénètre au coeur de l’équivocité. L’image intéressante présentera une portée critique, tout en se donnant comme un « super-codage où s’infiltrent les pulsions, les passions et le monde onirique » Cette image, le critique la qualifie d’artistique. Selon l’heureuse expression de Payant, le mouvement artistique ne se fera pas unilatéralement du monde aux images, mais se verra souvent détourné par les interventions subjectives de l’artiste. Construites à partir d’un amalgame de clichés photographiques, les œuvres de Payant énoncent que la réalité du photographique, l’irréel en fait, l’emporte sur la vérité du monde, la photo étant à la fois le sujet et le matériau de l’œuvre.Un ensemble de petits plans (chaque photo représentant une section de l’objet) est bricolé afin de reproduire une forme tridimensionnelle. Les pièces forment une scène, un site photographique exemplaire où l’artiste orchestre une mise à vue de la production même des images.
(source : Chantale Boulanger, Université Laval) |
Michel Laforest
Feux follets
Du 4 novembre au 15 décembre 2007
Vernissage le 4 novembre 2007
GALERIE VERTICALE
Ce projet émerge de la préoccupation contemporaine et généralisée autour de la question des images. Comme le titre le laisse sous-entendre, ce projet aura une forme ludique et poétique. Ce sera une installation audio-vidéo immersive explorant le temps réel et irréel, l’effet de durée, la mise en boucle, l’ellipse, le décalage, le rythme et la suspension du temps. Le spectateur sera invité à traverser un environnement sonore le transposant dans une ambiance survoltée de party folklorique du type cabane à sucre.
Artiste interdisciplinaire, Michel Laforest vit et travaille à Montréal. Après des études en pharmacologie, en théâtre, en cinéma et en multimédia, il obtient une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM sous la direction de Mario Côté. Au cours de sa formation académique, il a étudié en France, à l’ENSAD de Paris.
De manière générale, son travail prend la forme d’installation audio-vidéo ludique et poétique questionnant notre rapport aux autres, aux images qui nous entourent et au temps qui passe. En 2005-2006, il a été en résidence au centre Daïmon de Gatineau ainsi qu’à la Chambre Blanche de Québec où il a réalisé un projet de création in-situ en collaboration avec Manon De Pauw. En juillet 2007, son travail était présenté à la galerie Joyce Yahouda. |
FESTIVAL ARTEGONIA
Du 29 septembre au 31 octobre 2007
Lieux : À plusieurs endroits dans le Vieux-Montréal
Jusqu'au 14 octobre, des photographies monumentales pourront être vues sur des façades du boulevard Saint-Laurent, de la rue Saint-Paul et des ruelles avoisinantes. Ces clichés, pris par des artistes, traitent du thème des textures de la ville et sont présentées parallèlement aux autres activités du Vieux Port dans le cadre de l'événement Artegonia, dont un défilé de mode éthique, des animations musicales, des numéros de cirque sur les places publiques, une exposition sur l’histoire d’un théâtre à travers ses affiches. Artegonia, c'est aussi des spectacles littéraires et d’expression corporelle ainsi que des visites guidées du quartier. De tout pour tous les goûts, pour les amateurs et les connaisseurs d’Art sous toutes ses formes. Les meilleurs affichistes montréalais y trouvent également leur compte en proposant une vision graphique tout à fait fascinante de l'art moderne.
« L’art ne vient pas se coucher dans les lits qu’on a faits pour lui » (Jean Dubuffet)
Le festival Artegonia propose une exposition majeure et originale des œuvres de Jean Dubuffet (1901-1985, peintre, sculpteur et plasticien français, premier théoricien de l'Art Brut et auteur l'essai «Asphyxiante culture»)
Jean Dubuffet a suivi des cours aux Beaux-Arts du Havre, Doutant sérieusement des valeurs véhiculées par la culture, il cesse de peindre durant plusieurs années. C'est la découverte de "l'art brut" - art pratiqué par des autodidactes, sans référence à l'histoire de l'art - qui le réconcilie avec cette activité.
En 1945, son exposition à la galerie Drouin reçoit un accueil mitigé, ses oeuvres sont moquées voire saccagées, tandis qu'à New York, le succès est immédiat. Il y fonde le "Foyer" puis la "Compagnie de l'art brut" avec André Breton.
Il s'inspire des graffiti, des dessins d'enfants ou de malades mentaux, qu'il juge plus authentiques, plus spontanés libérés du poids d’une inscription dans l’histoire de l’art. On lui doit entre autres 'Le groupe de quatre arbres' en polystyrène à la Chase Manhattan Bank et le cycle 'L'Hourloupe'.
En 1962 il aura sa première rétrospective au fameux MOMA de New York et depuis ne cesse de figurer parmi les plus grandes ventes d’art et d’être vendu par de nombreux marchands.
Artegonia est produit par Les Créations Pharos, un organisme sans but lucratif dont le mandat est le développement culturel et la diffusion des arts dans le Quartier Historique de Montréal.
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Vik Muniz
Toy Soldier (Monads), 2003
Épreuve à développement chromogène
Photo: avec l'aimable permission de Sikkema Jenkins & Co, New York |
Exposition Vik Muniz
Du 6 octobre 2007 au 8 janvier 2008
AU MUSÉE D'ART CONTEMPORAIN DE MONTRÉAL
Depuis le milieu des années 90, l’artiste brésilien Vik Muniz reçoit une reconnaissance internationale pour ses œuvres photographiques documentant les images qu’il crée à partir de matériaux d’une diversité étonnante, tels que la terre, le sucre, le fil de fer, la corde, le chocolat, le sang artificiel, les jetons de couleurs et les diamants. Ces images, inspirées de l’actualité, de l’histoire de l’art ou de personnages célèbres, sont à la fois familières et énigmatiques. D’abord perçues en tant que propositions visuelles le plus souvent équivoques et pleines d’esprit, les œuvres de Muniz interrogent également la manière dont l’information visuelle est construite, puis présentée et reçue par le spectateur. Muniz joue avec la perception et l’interprétation de l’image. Cette exposition réunit plus d’une centaine d’œuvres réalisées par Muniz depuis 1988.
Vik Muniz : Réflexe a été organisée par le Miami Art Museum, Miami, Floride, grâce à l’appui du Miami Art Museum's Annual Exhibition Fund, avec le soutien additionnel de Duggal Visual Solutions.
Rencontre avec l'artiste
Vik Muniz, présent à Montréal pour l'ouverture de l'exposition, rencontre le public le mercredi 3 octobre 2007 à 17 h 30 (en anglais).
Série Point[s] de vue
Le mercredi 10 octobre 2007, 18 h
Présentation de l'exposition au public par la commissaire Sandra Grant Marchand.
> VIK MUNIZ
> VIK MUNIZ
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I saw him sitting there |
Elena Willis, photographies
Du 18 octobre au 2 décembre 2007
AU QUARTIER EPHEMÈRE
Elena Willis est une artiste demeurant et travaillant à Montréal. À travers la photographie et le film, elle explore les concepts de nature humaine, notre relation avec le monde physique ainsi que les rêves.
Dans ses compositions photographiques, Elena Willis implique l’interaction de personnes face à une fatalité, un événement inopportun qui les arrachent de leur quotidien. Souvent placés sur un fond de paysage, en relation directe avec la nature, ses acteurs performent une attitude ou la scène d’un acte prémédité. Ses images, qui nécessitent une importante préparation, sont souvent la captation d’un mouvement instantanné que l’artiste souhaite ainsi pérenniser.
Tout dernièrement, elle a participé au Projet Plan Large de Darling Foundry, et y sera également exposée en septembre 2007 (www.quartierephemere.org). Cette année, elle a commencé à faire du travail bénévole pour Global Action Network (GAN), un organisme basé à Montréal, qui s'occupe de différentes campagnes pour combattre la cruauté envers les animaux. Présentement, GAN travaille sur deux différentes campagnes aux Philippines. Bien que depuis 1998 il soit illégal d'en manger, on estime qu'environ 500 000 chiens sont torturés et tués annuellement aux Philippines pour la consommation humaine. Également, les chevaux y sont utilisés dans un sport nommé "Bataille de chevaux". L'événement débute avec une jument au centre de l'arène, laquelle ils utilisent pour inciter les étalons à se battre pour gagner le droit de s'accoupler. Les chevaux s'engagent dans une dangereuse bataille, où le sang coule pendant que l'audience fait des paris. Elena va se rendre aux Philippines en février pour photographier l'exploitation de ces animaux avec Andrew Plumbly, directeur de GAN.
> ELENA WILLIS |
Jack la lanterne : l'Halloween à Pointe-à-Callière
Du 20 au 28 octobre 2007
AU MUSÉE POINTE-À-CAILLÈRE
Dans un circuit plein de surprises, les enfants découvrent les différentes traditions entourant la fête des morts et le passage entre le monde des morts et des vivants. C'est connu, les vestiges du Musée sont hantés, il s'y passe des choses inexpliquées et de vieilles histoires refont surface.
20, 21, 27 et 28 octobre. De 12h30 à 16h30.
Pointe-à-Callière invite petits et grands à découvrir les origines culturelles et les croyances rattachées à l’Halloween grâce à sa populaire activité familiale Jack la lanterne. Plongés dans un univers conçu pour servir les histoires qui font peur, les enfants suivront un parcours théâtral débordant d’humour et de fantaisie. Tout en parcourant un site archéologique authentique, ils découvriront des personnages attachants qui leur dévoileront toute la magie et l’enchantement de cette grande fête automnale.
Mais qui est Jack?
Jack la lanterne est un jeune Irlandais errant dans le monde des morts à la recherche de la lumière qui éclairera son chemin. Connaissant merveilleusement bien l’univers des esprits, il apprend aux enfants comment discuter avec les fantômes. Il leur donne également des conseils pour déjouer les personnages étranges qu’ils vont rencontrer tout au long de leur visite au Musée. Fantômes, sorcières et magiciens se donnent rendez-vous pour célébrer l’Halloween, ce moment de l’année où le monde mystérieux des fantômes communique avec le monde des vivants.
Des rencontres épouvantablement enrichissantes!
Les enfants explorent, en compagnie de Jack, les vestiges archéologiques dans le Musée et font la rencontre des jumeaux Rucht et Friucht qui leur font part des ingrédients pour une recette bien spéciale. Madame Chipie, une sorcière-chat très rusée leur explique, ensuite, des astuces pour faire fuir les monstres et les fantômes les plus affolants qui animent les cauchemars des enfants. Enfin, les enfants partagent leurs découvertes et expériences avec Gwened, un druide magicien, qui leur fait connaître le secret de la lumière et du courage, deux atouts qui font défaut à Jack la lanterne.
> JACK O'LANTERN (français)
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