Le
festival du CINÉMA international en Abitibi Témiscamingue S'OUVRE SUR RICHARD DESJARDINS
Surveillez dès cet automne la sortie en salle du Peuple invisible, partout au Québec : détails à venir sur www.onf.ca. En attendant, voici une vidéo captée à Malioténam en 1999 alors que Richard desjardins présentait l'Erreur Boréale. Merci à MilMot pour
l'upload sur Youtube et pour partager ce moment avec nous.
CITATION DU MOIS : Si le cinéma est le reflet d'une société alors la nôtre doit être peuplée de cas cliniques.
[Eric Neuhoff]
Le FCIAT s'ouvre
sur Richard Desjardins
et sur des retombées économiques régionales de l'ordre de 1,5 million de dollars!
L’Office national du film du Canada est fier d’annoncer que le long métrage documentaire «Le peuple invisible» de Richard Desjardins et Robert Monderie a été sélectionné pour ouvrir la 26e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (FCIAT), le samedi 27 octobre prochain. Cette première mondiale, coprésentée avec le festival Présence autochtone, sera suivie de projections à Val-d’Or, Amos et Ville-Marie pendant le FCIAT, en présence des cinéastes.
Après le documentaire «L’erreur boréale», film coup de poing sur l’industrie forestière, Richard Desjardins et Robert Monderie récidivent avec «Le peuple invisible», dressant, à l’aide d’une solide mise en contexte historique, un portrait troublant de la situation des Algonquins, peuple autochtone du nord du Québec vivant depuis longtemps dans des conditions difficiles, victimes d’une rupture de leur équilibre avec le milieu naturel. Ceux-ci demeurent invisibles aux yeux des Blancs qui continuent de cultiver certains préjugés. Au-delà des clichés, les deux cinéastes ont ratissé le territoire des Algonquins pour leur donner la parole, et surtout pour faire entendre leurs nombreux silences, qui cachent tant de désespoir : une façon d’éveiller les consciences et de faire cesser le déni quant à cette douloureuse réalité.
Depuis 1982, le Festival du Cinéma International en Abitibi-Témiscamingue ne cesse d'étonner par son succès grandissant. Né du rêve et de l'audace de trois ardents cinéphiles, Jacques Matte, Louis Dallaire et Guy Parent, c'est en 1977 qu'on assiste à la première Semaine du Cinéma Régional, l'événement à l'origine du Festival. En 1981, la Semaine du Cinéma Québécois en Abitibi-Témiscamingue voit le jour et c'est finalement en 1982 qu'on assiste à la toute première édition du Festival du Cinéma International en Abitibi-Témiscamingue tel qu'on le connaît aujourd'hui. La qualité de sa programmation, le renom de ses invités, l'excellente couverture médiatique, la ferveur de son public et le professionnalisme de son organisation en font aujourd'hui un événement cinématographique incontournable et reconnu tant par la presse que par les artisans du cinéma.
Jacques Matte, Guy Parent et Louis Dallaire, les instigateurs de ce fabuleux événement.
QUELQUES MENTIONS HONORIFIQUES:
2003: Prix Hector-Fabre décerné par le ministère des Relations internationales du Québec.
2002: Lauréat régional catégorie Prix Développement économique Canada remporté aux Grands Prix du tourisme québécois Desjardins 2002.
2001: Hommage spécial rendu lors des Rendez-vous du cinéma québécois à Montréal.
1996: Lauréat national et régional catégorie événement touristique dans le cadre des Grands Prix du tourisme québécois.
1994: Extra du Prix spécial du jury, décerné par la Chambre de commerce du Rouyn-Noranda régional.
1993: Finaliste provincial dans la catégorie entreprise culturelle dans le cadre des Mercuriades.
1991: Excellence touristique, décerné par les Grands Prix du tourisme québécois.
1988: Lauréat régional et finaliste provincial dans la catégorie promotion dans le cadre des Grands Prix du tourisme québécois.
1987: Promotion touristique dans le cadre des Grands Prix du tourisme québécois.
1986: Prix de l'événement touristique de l'année en Abitibi-Témiscamingue décerné par le ministère du Tourisme du Québec. * Extra spécial du jury, décerné par la Chambre de commerce de Rouyn-Noranda régional.
1985: Extra en marketing, décerné par la Chambre de commerce du Rouyn-Noranda régional.
Toujours des invités de marque, trouve-t-on au FCIAT...
L'évènement, qui s'étend sur six jours à partir du dernier samedi d'octobre, a lieu à Rouyn-Noranda, en Abitibi-Témiscamingue, une région jeune et dynamique perchée dans le Nord-ouest québécois à 640 kilomètres de Montréal. Le Festival présente une programmation comprenant des longs, des moyens et des courts métrages, des fictions, des documentaires ou des films d’animation. Les films proviennent généralement de plus d’une vingtaine de pays avec une prédilection particulière pour les œuvres cinématographiques québécoises. De plus, chaque année amène son lot de premières mondiales et nord-américaines parmi la centaine de films présentés. En raison de son public réceptif, ouvert et alerte, le Festival du Cinéma International en Abitibi-Témiscamingue est très souvent une occasion de sonder ou de percer de belle façon le marché nord-américain.
Le théâtre du cuivre, l'endroit idéal pour un tel événement.
Avec ses 726 sièges, le Théâtre du cuivre est le principal point de chute du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Cette salle, qui s’est mérité le prix de la meilleure salle de spectacle au Québec en 1989 et 1999, est équipée pour projeter les œuvres cinématographiques dans leur format original en 16 ou 35 mm. De plus, quelle que soit la langue de la version originale d’un film, un service de traduction simultanée en français est disponible. Un vaste foyer jouxte la salle de projection où se rassemble après les projections, une foule rieuse, choquée ou émue qui adore côtoyer, sans prétention, les acteurs ou réalisateurs toujours impressionnés de recueillir les commentaires du public d’une manière aussi spontanée et sympathique. De cette proximité naît une ambiance que peu d’évènements du genre réussissent à créer.
Lieu de rencontre de gens bien sympathiques qui aiment discuter 7e art.
«Loin d’être un bal trop distingué où tous les invités se pilent sur les pieds aveuglés par les froufrous, les fourrures et les éclats des appareils photographiques: pas de bousculade dans le hall d’entrée, ni de froides conférences de presse : le Festival est le lieu d’un joyeux mélange où les festivaliers côtoient les invités et les journalistes, où chacun profite de cet évènement cinématographique unique pour converser simplement et rencontrer une multitude de gens sympathiques!» peut-on lire sur le site.
Au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, la salle de projection accueille autant des professionnels du cinéma que des amateurs du 7e art désirant se gaver de l’hétéroclisme des cinémas de tous les pays du monde. Avant chacune des projections, il est possible pour les artisans du cinéma de prendre la parole pour présenter ou expliquer leur création aux spectateurs. Par la suite, à la sortie de la salle de projection, ces artisans peuvent recueillir les impressions et les commentaires exaltés exprimés en toute liberté par les festivaliers, aguerris et connaisseurs, qui ont très souvent grandi avec le Festival.
Le taux d’occupation de la salle de projection tourne autour de 90 % en après-midi tout comme en soirée. Le tiers de l’assistance est constituée de Rouynorandiens alors que 25 % provient de l’extérieur de l’Abitibi-Témiscamingue. Largement tributaire de subventions gouvernementales à ses touts débuts, le Festival est maintenant doté d’une structure de financement qui apparente à celle de la majorité des festivals culturels du Québec. La contribution gouvernementale représente 30 % du budget global du Festival alors que le financement privé constitue 62 % des revenus, soit 50 % en commandite (financement direct et ententes de services) et 12 % générés par les revenus de la billetterie et la vente de produits dérivés. Le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue est constitué en corporation à but non lucratif gérée par trois administrateurs bénévoles, Louis Dallaire, Guy Parent et Jacques Matte. S’y joignent deux employées permanentes, Elaine Bibeau, coordinatrice et Kathy Robertson, technicienne en bureautique. Se greffe à ce noyau une équipe comprenant une dizaine d'employés au plus fort de l'organisation de l'événement. L'équipe se distribue les tâches d'administration, de communication, de design graphique et de logistique. Une vingtaine de collaborateurs recrutés pour leurs compétences spécifiques viennent prêter main forte au plan de l'animation, de la photographie, de la traduction, de la régie, des événements spéciaux, etc.
Et pour finir...
Le Festival n'aurait pas la même magie sans la multitude de bénévoles qui forment le comité d'accueil. Ils sont professeur, infirmière, avocat, secrétaire ou mineur... Certains poussent la passion de l'hospitalité jusqu'à prendre des vacances pour accompagner les invités. C'est tout dire...
CINÉMA, R'HUMEUR
ET DÉPENDANCE par Thibaud de Corta
WATCHMEN
Donc, voici peut- être, enfin, le film tant attendu dont je vous parlais il y a quelque mois. Watchmen, d'après l'oeuvre de Alan Moore et Dave Gibbons. Un récit incroyablement riche, mélant plusieurs niveaux de lecture. Souhaitons qu' ils n'en fassent pas uniquement un film à effets spéciaux. Les bandes annonces disponibles n' en disent pas beaucoup... Je vous laisse quelques liens pour vous faire une idée, à la fin du présent compte- rendu.
l' histoire est celle de super héros à la retraite, dont un est assassiné, on ne sait par qui, jetant ainsi l' affliction parmis ses confrères. Une enquête s'ouvre. Mais ça, c' est juste le prétexte. Sur fond de guerre "à l' étranger", dans une société américaine au bord du désastre, on décrit la psychose générale, des rapports entre hommes et femmes, jusqu' au patriotisme extrême, en passant par l'absurdité de la notion du temps, par exemple. Une analyse toute en profondeur qui nous permet de lire et relire ce livre qui mêle adroitement le texte et l' image dans ce qu' il est maintenant convenu d' appeler un "roman graphique". Personnellement, ça reste de la grande bande dessinée...
Le film saura- t- il rendre fois à l'original. Si on veut, c' est possible, parceque le récit ne repose pas sur la bouille ou des effets graphiques, mais bien sur une idée adaptable à tout médium consciencieusement appliqué. D' ailleurs, les dessinateurs qu ' Alan Moore choisit ont cette particularité d' être sobres et de rester en retrait du récit, jamais en avant (V pour Vendetta, From Hell, Watchmen), tout en étant de solides professionnels.
N' oubliez pas : quand je vous parle Bd, c' est généralement disponible dans les bibliothèques publiques. Donc, foncez à l' une de celles étant le plus prèt de chez vous et savourez cette saga incroyable.
Quelques extraits :
Bon, le premier est un hommage, mais ça valait la peine de le montrer. Voici les bandes officielles, je crois :
Aussi, tel que promis, quelques liens concernants les auteurs :