DIALOGUEZ
AVEC DIEU
ET SATAN
Saviez-vous que vous pouviez discuter avec Dieu ou Satan par le biais d'Internet?
Ou encore avec Elvis et la fée Clochette si vous préférez...
Rendez-vous sur
et posez-leur vos questions!
EXTRAITS DE LETTRES
À DIEU ET À SATAN :
LETTRE À DIEU
«Dieu», ou que sais-je encore...
Quel nom arrogant. Pourquoi ce nominatif? Quel Dieu êtes-vous? Un musulman passerait pas là, que penserait-il? Qu'il síagit de son propre Dieu bien sûr. Or, vous représentez la divinité «Unique» de la religion Chrétienne, n'est-ce pas?
Un seul Dieu n'existe pas, ils sont plusieurs, tous inventés par l'humanité, visant à expliquer leurs origines. Savez-vous qu'avant la création du Dieu Chrétien, díautres divinités de cette appellation existaient déjà depuis des temps immémoriaux? Car bien avant que votre fictive personne ne voit le jour, d'anciennes tribus, dont les Maya, vénéraient un être spirituel qui faisait la pluie et le beau temps.
Vous définissez Satan comme le Mal; pourquoi? Parce que son essence même est de s'opposer à vous, et à vous seul. N'a-t-il, ou plutôt, ceux qui l'ont crée, n'ont-ils pas le droit d'exprimer leurs sentiments, et ainsi, de s'opposer à vos idées, à votre existence? Préférez-vous sûrement, que votre main s'étende sur toute notre espèce afin de mieux la régir, selon votre guise, et vos conformités.
Tous vos principes sont en inadéquation avec la liberté, l'égalité, et ce qui fait de nous des êtes humains sensibles mais vrais. Nous vous avons créé afin de mieux vous détruire. Vous avez su profiter aux plus vicieux scélérats, qui se sont servis de votre image afin de récolter taxes et joailleries. Nombre d'innocents sont morts, par votre faute, et celle de ceux qui vous contrôlaient. Accusés de sorcellerie, de fornication avec Satan (alors que vous venez vous-même de dire dans une de vos réponses que Satan n'est pas une personne, mais une représentation du mal). Avouez qu'il serait difficile d'entretenir des relations sexuelles avec un «symbole». Je ne m'étendrais pas sur les nombreux jugements qui, sous le joug de votre religion, ont gorgé les terres de sang.
Le Bien dites-vous? J'avoue qu'il faudrait vraiment être aveugle, ne serait-ce que pour croire en vous, et encore plus oser penser que le bien absolu existe, et qu'il est représenté par vous.
Donc oui, je ne vous aime pas, mais pourquoi devrais-je dispenser de mon affection pour quelqu'un qui n'a même pas lieu d'être?
Le black métal n'est qu'un petit pas vers une prometteuse rédemption. Mais c'est de ces petites choses que naissent les grandes.
Shaalynar
RÉPONSE
DE DIEU
Shaalynar,
Il y a visiblement erreur sur la personne. Je ne suis rien ni personne que tu sembles croire: ni bien, ni mal, ni chrétien, maya ou musulman. Je ne suis que dieu.
dieu
LETTRE
À SATAN
Est-ce que tu as vu Dracula?
À quoi il ressemble?
RÉPONSE
DE SATAN
La dernière fois que je l'ai vu, il empalait une jeune vierge blonde au sommet de la colline derrière son château. Il écumait d'une profonde joie, je crois. Si bien que ses gloussements cupides, alors qu'il se délectait d'avance du sang clair qui allait accompagner son repas, m'ont presque donné envie de partager sa table en sa charmante compagnie. Lui et moi avons souvent trinqué en mordant la chair tendre d'une jeune fille ou d'un jeune garçon encore inviolés... Magnifiques souvenirs, oui.
Mais bref. Je me suis dit que tout allait pour le mieux alors j'ai laissé ainsi le tableau de sa fortune momentanée et j'ai poursuivi mon chemin.
Si je le revois, je lui demande de te contacter?
Testis incorruptus (1)
SATAN
Cc: Me Fein Procte
(1) Notre conseiller
habituel ès citations latines, monsieur Constantin Tabasco, chargé du cours de moldo-valaque à l'Université de Pézenas, prétend que l'expression exacte, qui se trouve dans Cicéron, est «Incorruptus testis»; mais il rappelle que le Diable a l'habitude de faire tout à l'envers (Les messes noires commencent par l' Ite Missa Est ). En conséquence il ne s'agit pas d'une erreur mais d'une marque infernale, destinée à prouver aux sceptiques qu'ils ont réellement
affaire à Satan.
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LES GENS
QUI BANDENT
DESSINENT
ZVIANE
Sylvie-Anne Ménard ( ou Zviane ) est née à Longueuil en 1983. Très jeune plongée dans l'univers des arts, via le piano et le dessin, elle remporte le titre de «la fille la plus colorée» de son école secondaire, devient finaliste au concours national d'animation offert par Télétoon, gagne le concours provincial de littérature et se couvre de prix en concours de dessins divers.
Dès son premier jour au Cégep, où elle étudie la musique, elle remporte le prix de la meilleure déclamation de poème. En 2003, elle remporte le troisième prix en piano au festival de musique classique, devient en 2004 récipiendaire de la bourse du millénaire et en 2005, elle s'accapare du premier prix du concours de composition Maestra pour le rendez-vous international des créatrices en musique.
Toujours avec l'intensité et l'énergie qui la caractérise, elle poursuit ses études en musique à l'université et continue de collaborer à titre de bédéiste dans plusieurs fanzines tels que Cactus ou Vestibulles notamment. C'est en 2006 qu'elle récole le fruit de ses efforts en matière de dessin alors qu'elle remporte, à l'unanimité, en 2006, le premier prix du premier concours québécois de Bande Dessinée de la librairie Monet. Finaliste aux prix de l'EMI pour son album
"le point B" en 2007.
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CHRONIQUE... SANS TITRE
Mijanou Dubuc, bibliotheuse |
LeLivre
Un corps pour l'imaginaire
C'était une journée comme les autres. Rien ne laissait présager une journée spéciale. Je partais de bon matin ensoleillé vers mon travail avec café et scones irlandais que je m'étais cuisinés la veille.
La radio déblatérait sur la politique française et sur la mort qui rôde, même au printemps. Rien d'appétissant sur le moment. Par cinq fois j'ai changé la fréquence de la radio. En fait, je cherchais à connaître le bilan du Jour de la Terre qui avait eu lieu la veille, le dimanche 22 avril. Rien. Ou bien je n'étais pas à la bonne heure, ou bien j'étais plus attentive aux sourires de mes concitoyens et à la chaleur des rayons effleurant ma peau endormie par l'hiver. Bref, j'ai fermé la radio pour entendre le murmure des pneus d'hiver sur le bitume se chauffant la couenne. Rien de bien mélodieux ...
 C'est en arrivant au travail que j'ai découvert la journée spéciale. Un gros vase de roses très rouges m'accueillit à l'entrée de la bibliothèque. Bonsaï ! C'est la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur dont le thème cette année est Le livre, un corps pour l'imaginaire . La rose en est son symbole. D'ailleurs, ce jour-là, 23 avril, une rose sera offerte à toutes les heures à un abonné de la bibliothèque. L'idée de la rose prend son origine dans la célébration du jour de la Saint-Georges (le 23 avril) en Catalogne où l'on offre une rose à l'achat d'un livre. Certaines librairies québécoises le font pour souligner cette journée.
La journée avançait à petites minutes, je traitais les livres nouvellement acquis et les demandes des usagers, je m'entretenais avec mes collègues sur les petits obstacles que nous rencontrons tous les jours (la baisse des prêts de documents, un livre endommagé, combien d'exemplaires pour le dernier roman de tel auteur, etc.). Une journée normale avec en plus le brouhaha serein d'une journée où le livre est « officiellement » à l'honneur. Officiellement, parce que chez nous le livre est à l'honneur tous les jours et toutes les nuits.
À ce moment, je me suis demandée à quand remontait la dernière journée où je n'avais pas touché un livre ou qu'un livre ne m'avait pas touché ? Impossible de répondre.
« Moi, chien de lisard,
Je dis haut et fort que » ...
 En refermant ma journée de travail, je me suis souvenue d'un manifeste sur le livre et la lecture que j'avais lu sur le Web intitulé Le manifeste du chien de lisard . Je fouille dans mes favoris... Bonsaï !! Le mois dernier, mon ordi a rendu l'âme en dégageant une odeur fétide de plastique fondu. Mes favoris ont fondu avec, arrrrrgh ! Je fouille le Web et trouve facilement le manifeste en question. C'est d'une beauté... dont j'aimerais en être l'auteur. Chien de lisard c'est d'abord un « projet d'animation culturelle sous forme de mouvement de revendication du droit de lire et de manifestation de l'amour du livre créé sous les hospices de la Société de la promotion de la science et de la technologie » . De cette volonté est né un club de lecture, nommé Chien de lisard , pour les 14-25 ans dans le Réseau des bibliothèques de la Ville de Québec .net/manifeste.html
 Puis, c'est avec les mots de ce manifeste en tête que, sur un coup de tête, je décide de terminer ma journée à la Grande Bibliothèque située à Montréal où se déroule en soirée une joute d'improvisation et un débat intitulé « La dynamique de l'édition au Québec : la qualité et la rentabilité sont-elles incompatibles ? ». Les improvisations de la LNI portaient sur la thématique du livre. Les mises en scène cocasses ont bien soigné ma rate. Puis, les auteurs et portes-parole de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur ,  Dany Laferrière et Chrystine Brouillet, se sont avancés sur la scène avec quatre éditeurs québécois pour venir discuter, des relations auteur-éditeur, de la place de la poésie (Gaston Bellemare des Écrits des Forges était présent), de la commercialisation du livre, de la disparition de maisons d'édition (François Couture des défuntes éditions L'effet pourpre était présent) et de leurs opinions parfois divergentes sur l'éternelle question : Quelle est la recette d'un best-seller ? Un débat bien alimenté et nourrissant. Dommage que le public n'est pas participé à l'invitation de François Couture : « Et vous, que lisez-vous et pourquoi ? » Une quarantaine de personnes se sont présentées à l'activité gratuite.
D'autres activités se sont déroulées dans les différentes régions du Québec pour faire la fête au livre et au droit d'auteur. D'ailleurs, ce dernier, le droit d'auteur, devrait avoir plus de visibilité au cours des activités de cette journée. Un souhait pour la prochaine année.
Gens de
l'Abitibi-Témiscamingue,
la fête du livre
se poursuivra chez vous
ce mois-ci
 La 31 e édition de votre Salon du livre qui aura lieu du 24 au 27 mai à Rouyn-Noranda aux arénas Jacques-Laperrière et Réjean-Houle. Intitulé À fleur de mots... le salon est sous la présidence d'honneur du comédien et animateur Raymond Cloutier.
Je laisse la dernière parole à un poète et éditeur :
« On ne fait pas des livres pour les vendre, on fait des livres pour les vivre » Gaston Bellemare, président des Écrits des forges et de l'ANEL (Association nationale des éditeurs de livres), lors de son passage à la Grande Bibliothèque le 23 avril dernier
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J'ai rencontré
Toutes les journées mondiales inimaginables. Rendez-vous sur l'excellent site Journée mondialeww.jour
nee-mondia
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J'ai appris
 Que la vitesse de l'information peut parfois être plus rapide que l'esprit d'analyse ... lire : Comment démêler toutes ces informations dont mon cerveau est bombardé afin d'y voir un peu plus clair. Le sujet en question est les transferts massifs d'eau. Selon la coalition Eau secours! et le Conseil des Canadiens, suite à un document gouvernemental en fuite (c'est la mode), « une table ronde sur « l'avenir de l'environnement nord-américain » doit avoir lieu vendredi le 27 avril 2007 à Calgary afin de discuter de « la consommation d'eau, des transferts d'eau et des déviations artificielles de l'eau en vrac » dans le but de réaliser « l'utilisation conjointe optimale de l'eau disponible ». Si le sujet vous intéresse et que vous voulez en savoir plus sur Le projet sur le futur de l'Amérique du Nord 2025 voici une fiche d'information préparée par le Conseil des Canadiens Il en va de NOTRE futur !! Le porte-parole du premier ministre Harper a démenti la participation du gouvernement du Canada à ce projet. Alors... Je démêle, je démêle.
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Souvenons-nous
De Kurt Vonnegut Jr décédé le 11 avril dernier à l'âge de 84 ans. Écrivain américain et prisonnier de guerre, rare survivant du bombardement de Dresde en Allemagne par les alliés, il est connu pour Abattoir 5 , roman publié dans les années 70 portant sur cette expérience de prisonnier réfugié dans un abattoir de viande souterrain. Pour ma part, j'ai connu cet écrivain en lisant ses soupirs de patriote déçu dans Un homme sans patrie , publié en 2006.
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Je lis
>Jan Yoors. Tsiganes : sur la route avec les Rom Lovara , Éd. Phébus
>Un bijou d'ethnologie. « Un bréviaire de l'insoumission ».
>Hélène Vachon. L'arbre tombé . Éd. Québec Amérique, coll. Titan jeunesse
>L'histoire d'un arbre qui tombe... comme tous ceux qui ont été vaincus par le vent au mois d'avril dernier
>Normand Baillargeon. Écrits dans la marge : réflexions libres et libertaires , Éd. Trois-Pistoles. Pour comprendre le monde autrement. Pour lire les médias autrement. Pour le citoyen. |
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POURQUOI L'ASSOCIATION. EN BREF
Parce-que nous assistons à une étape charnière où le fossé entre l'édition traditionnelle et l'édition en ligne se creuse et que c'est dommage. Parce-que le manque de sérieux, que ce soit dans la qualité des écrits, des thèmes et de l'amateurisme des auteurs putatifs, contribue au délaissement de cette dernière par les médias et le public en général. Parce-que l'édition en ligne est sillonnée par des escrocs, des faiseurs d'illusions, et qu'il serait temps que l'édition en ligne leur tourne le dos et devienne adulte.
La vraie histoire du
"compte d'auteur "
Connaître et faire respecter ses droits sont les premiers pas vers le professionnalisme. Que ce soit pour protéger son manuscrit, signer un contrat d'édition, vérifier le versement de ses droits d'auteur...,il est toujours indispensable d'être convenablement informé. La rubrique a pour vocation de documenter et de conseiller les auteurs sur leurs droits et sur l'environnement juridique de l'éditition
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