DIALOGUEZ
AVEC DIEU
ET SATAN
Saviez-vous que vous pouviez discuter avec Dieu ou Satan par le biais d'Internet?
Ou encore avec Elvis et la fée Clochette si vous préférez...
Rendez-vous sur
et posez-leur vos questions!
EXTRAITS DE LETTRES
À DIEU ET À SATAN :
LETTRE D'AUDREY
À SATAN :
Salut Satan,
Au nom de Jésus, je tiens à dire à ceux qui liront ceci, que tu es vaincu. Tu n'as pas réussi à tenter Jésus notre Sauveur, et ce dernier est mort pour ta défaite finale. Malgré nos malheurs, nous, chrétiens, prions Jésus qui nous protège et nous aime. Sans magie, sans haine, il est à jamais dans nos coeurs, et nous l'aimons plus qu'aucune de tes recrues ne pourra t'aimer. A vous qui lisez ces bêtises sataniques, n'oubliez jamais que Dieu vous observe et ne demande qu'à vous aimer. Au lieu d'écrire à Satan, ouvrez donc le seul endroit où vous trouverez Dieu, notre Jésus: LA BIBLE. Dieu vous aime, Satan veut votre chute. Il satisfait vos besoins bassement matériels pour vous tuer spirituellement. Jésus veut vous élever et vous apprendre l'amour du Créateur. A vous de choisir! Alors, Satan, ne trembles-tu pas devant le pouvoir de celui qui t'a déchu, DIEU et son fils UNIQUE Jésus? Matthieu 4.1 à 11: «Alors Jésus fut emmené par l'esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. Il jeûna 40 jours et 40 nuits, puis il eut faim. Le tentateur s'approcha de lui et lui dit: si tu es fils de dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Jésus répondit: Il est écrit «l'homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.» (...) Jésus lui dit: d'autre part il est écrit: «tu ne tenteras pas le seigneur ton Dieu.» (...) Jésus lui dit: Retire-toi Satan! Car il est écrit: «Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et à lui seul tu rendras culte.» Alors le diable le laissa. Et voici que les anges s'approchèrent de Jésus pour le servir.» Quiconque a succombé aux charmes de Satan, est pardonné par Jésus s'il le désire sincèrement. Priez, Jésus vous aime et vous pardonnera! Satan, si tu avais su aimer Dieu, toi aussi tu aurais été un si bel ange... tu as tout gâché, tu es voué à ta perdition et à une amertume ÉNORME. Ceux qui te vouent un culte sont voués à la même AMERTUME. Ceux qui suivent Jésus, ont l'AMOUR et le BONHEUR. J'aurais les boules à ta place Satan, et je comprends que cette amertume et cette tristesse que tu transportes te font agir ainsi. Mais tu ne feras que souffrir. Prie pour le pardon de Dieu, Jésus est miséricordieux. Si tu lui demandes pardon avec ton coeur, il t'accueillera à nouveau... tout comme ce voleur à qui il a pardonné sur la croix... Alors?
Audrey
RÉPONSE DE SATAN
À AUDREY :
Salut Audrey,
Merci d'oeuvrer pour moi.
Ton fanatisme découle de l'un de mes plus beaux enseignements et je vois
que tu maîtrises parfaitement la matière.
Félicitations, ma jolie!
Ta place parmi nous...
est réservée...Uti, non abuti.
SATAN
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LETTRE DE GUILLAUME
À DIEU :
Bonjour cher Dieu,
Comme vous le savez bien avant notre existence à nous les êtres humains, il y a eu le Big Bang dont certaines personnes vous en croient responsable. Si vous y êtes responsable, j'aimerais savoir qu'est-ce qui vous a poussé à nous créer et nous munir d'une intelligence destructive. Merci de vous arrêter à ce message. En attendant votre réponse le plus rapidement possible.
Guillaume
RÉPONSE DE DIEU
À GUILLAUME :
Guillaume,
Je ne suis ni le responsable de ce «big bang» ni votre créateur. Je suis né après vous et je nais encore en chacun de vous dès le moment où vous avez conscience d'exister.
dieu
GUILLAUME :
Re-bonjour,
Je voudrais savoir pourquoi tout bon chrétien ayant la foi dit que dieu créé la terre en
7 jours et que l'homme
faisait partie d'une création de dieu durant ces 7 jours? Pouvez-vous me justifier cela s'il vous plaît? Merci encore. Guillaume
DIEU :
Guillaume,
Si tu veux une explication à propos de cette soi-disante création en sept jours, il faut que tu t'adresses à l'un ou l'autre des «bons chrétiens» dont tu parles. Je présume que tu en connais.
dieu
GUILLAUME :
Rebonjour.
Saviez-vous que j'ai fait ces messages pour mon école? J'avais un projet que je trouvais bien intéressant et j'ai décidé m'adresser à vous en espérant recevoir vos réponses. Malheureusement, tout ce que je peux en conclure, c'est que vous détournez toujours le sujet d'une manière subtile et je n'aime pas bien ça: pourquoi ne répondez-vous pas tout simplement que vous n'en savez rien plutôt que de me dire: «Va demander à tes bons chrétiens»? J'ai foi en vous et vous me décevez énormément ! Pourquoi donc ne pas clarifier les choses et tout simplement me dire que, depuis mon baptême, je crois en un être qui ne sait rien et qui est là parce que quelqu'un, un jour, a dit qu'il fallait croire en vous? S'il vous plaît, j'attends une réponse moins brève et plus pertinente. Merci.
Guillaume.
DIEU :
Guillaume,
Comment pourrais-je répondre à tes questions? Tu es libre de croire au Dieu qu'on t'a présenté quand tu étais jeune, trop jeune pour avoir tes propres idées. Tu es libre de considérer ce «baptême» comme ayant une valeur essentielle. Tu es libre de penser que le monde a été créé en sept jours comme le dit l'un des textes de référence de cette religion dont tu me parles. Tu es libre. Entièrement libre.
Et c'est bien. Ce que je te dis, c'est que ta croyance découle et découlera toujours du fait de ta volonté de croire. De là, il n'appartient qu'à toi de déterminer ce en quoi tu veux réellement croire.
dieu
Chronique d'humeurs
LA BIBLIOTHEUSE
C'était il y a deux ans sur une route nous menant au pays des contes.
De mémoire, c'était l'hiver.
Ma fille alors âgée de 6 ans, curieuse comme un oeil dans le trou d'une serrure, me demande subitement :
« C'est quoi maman,
déjà, ton travail ? ».
Je suis toujours embêtée devant cette question. C'est méconnu comme métier, «Technicienne en documentation», c'est long comme terme et encore plus long en description de tâches. Alors pour ne pas embêter les gens qui de toute façon finissent pas dire : « ah oui, oui, je vois », je réponds : « Je travaille en bibliothèque ».
Ça semble mieux les satisfaire.
Pour les plus curieux, comme ma libellule, je leur fais un bref résumé de mes va-et-vient au travers les méandres des merveilleuses ressources d'une bibliothèque. Ma libellule, un peu déboussolée par tant d'action dans un lieu reconnu pour être silencieux - même « poche » ajouterait mon fils pourtant grand lecteur - a répondu « ah ... ».
Elle a lorgné vers l'horizon pour chercher un détail au pays des contes puis, encore subitement, elle me lance : « T'es une bibliotheuse finalement ?! »
Euh ... bah oui, tiens ! Une bibliotheuse, pourquoi pas. Elle a souri satisfaite de la conclusion et moi j'ai ri, heureuse de côtoyer l'ingéniosité de l'enfance.
Je suis donc entouré de livres, de mots, de papier, de paroles, de gens généreux et curieux, d'ordinateurs qui parfois déraillent et de fous rires, parce que la vie sans la rigolade ce n'est pas la vie.
Les livres et la lecture, c'est mon travail, mon hobby, ma passion, ma gourmandise. Le plus triste est de voir tous ces livres me passer entre les mains sachant très bien que je ne pourrai pas les lire tous. D'ailleurs, faudra en faire ma raison puisque le volume de l'information en circulation est vertigineux.
C'est Jacques Attali dans son dernier livre, Une brève histoire de l'avenir , qui précise qu'aujourd'hui l'information double de volume à tous les 7 ans et qu'en 2030 elle doublera à tous les 72 jours. À ce rythme, il me faudra plus qu'un cours de lecture rapide.
Et je commence à peine à découvrir les blogues qui poussent comme des champignons - et qui se fanent parfois aussi vite qu'une fleur d'hémérocalle. Bonsaï ! D'ailleurs, j'ai trouvé bizarre, dernièrement, d'avoir à traiter un livre qui reproduit un blogue québécois. Un peu paradoxal non ? Alors qu'on annonce la fin du livre papier et l'agonie de la lecture, on reproduit le virtuel sur papier. Et, le livre est en demande. Et, le livre est en réservation à la biblio. On a accès au blogue et on s'arrache le livre.
C'est du doublon bonsaï ! C'est comme les multi adaptations qui me font penser à la « disneyisation » de tout et de rien pourvu que ... tout le monde en parle. Ça marche, alors on adapte au cinéma, au théâtre, en opéra, avec l'OSM et plus tard en acoustique, en jeu vidéo et puis pourquoi pas en faire un festival ... et puis une figurine juste avant la folie de Noël.
Le blogue-livre ou le livre-blogue dont il est question ici, Chroniques d'une mère indigne de Caroline Allard, est publié chez Septentrion qui annonce la création d'une collection « Hamac-carnets » pour ce nouveau genre littéraire (après la chick lit voici la bloglit) et dont 3 parutions par année devraient alimenter le catalogue de cette maison d'édition québécoise ... spécialisée dans l'histoire du Québec et du Canada.
Je suis donc enveloppée de livres et de papier. Je suis emmitouflée de mots et de paroles surtout, parce que c'est ce qui me touche dans la littérature. Le ton, la musicalité, le bruit, la stupeur, la surprise, l'interrogation de la phrase qui s'achève sous nos yeux.
Paul-Émile Roy dans son essai La magie de la lecture nous fait prendre conscience du beau risque de la lecture :
« Quand vous prenez un livre dans vos mains et que vous entreprenez de le lire, vous ne savez pas ce qui peut se passer ».
Et c'est vrai. Je crois que ce qui me fascine dans la lecture c'est le bruit du silence entre les lignes ; la lumière des mots qui illumine les pensées; la satisfaction de comprendre un peu mieux, un peu plus ce monde qui nous entoure. Le lecteur est un acteur fascinant et troublant, dans la mesure où deux lectures distinctes du même texte n'auront pas le même impact sur l'individu. Tant de chose entre en collision avec le lecteur au moment de lire telle ou telle phrase. Tant de choses, aussi, pénètrent en douceur en le lecteur, à son insu. Lire c'est s'abreuver au monde. Plus profondément, écrit Paul-Émile Roy,
« toute lecture est une activité jamais achevée, toujours à poursuivre, à reprendre, car elle nous conduit à l'être, et l'être est inépuisable ».
Quand je regarde ces livres qui m'entourent, quand j'entends ces mots qui m'enveloppent et que je pratique ces lectures dans lesquelles je m'emmitoufle, je ne peux m'empêcher de penser à tous ces analphabètes qui ne peuvent avoir accès à cet immense bassin du savoir et à toutes ces histoires extraordinaires qui permettent au lecteur de s'approcher un peu mieux et un peu plus de cet être inépuisable. Tant de choses et de gestes sont reliés au livre et à la lecture sans qu'on en soit complètement conscient.
Mijanou
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ENTREVUE
Martine Guillemette-Milleville
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Ghislain Taschereau
Mais où va-t-il chercher tout ça?
Sous les personnages de Dave Ash et Bob Binette, que nous avons bien connu par le biais des Bleu Poudre, se terre Ghislain Taschereau, auteur insolite, unique et déconcertant d'humour fin et brillant. Originaire d'un tout petit village nommé St-Pierre-Baptiste, situé entre les Bois-Francs et la Beauce, Ghislain Taschereau est dernier d'une famille de onze enfants dont le papa était garagiste et la maman, «on s'en doute bien, dira-t-il, était mère à temps très plein» !
«Étant le bébé de la famille, on s'est, bien sûr, pas mal foutu de ma gueule, ce qui a renforcé mon caractère. J'ai eu une enfance relativement normale. Je fais partie de la dernière génération à avoir joué activement dehors ;-). J'ai joué aussi pas mal dans ma tête avec des petites figurines que j'imaginais évoluer en des lieux que seul mon esprit pouvait générer...»
Ghislain Taschereau affirme qu'il ne voit pas vraiment ce qu'il aurait pu faire d'autre que de la création :
«J'aime créer sous toutes sortes de formes. En fait, j'aime organiser le chaos, maîtriser le temps, les images, les sons... Quand j'étais petit, il n'y avait que deux stations de télé qui diffusaient jusque chez nous : Radio-Canada et Télé-Métropole. À T-M, la télé était beaucoup plus joyeuse. Ainsi, les Tannants et autres émissions où les artisans avaient l'air d'improviser et de s'amuser me fascinaient. Je me disais que ce devait vraiment être merveilleux de pouvoir s'amuser en travaillant. Mais puisque chez moi la culture était loin d'être Reine, je me demandais vraiment comment j'allais faire pour me rendre jusque là ou pour arriver à jouer pour gagner ma vie.»
. 
Parce qu'elle acceptait ses élèves sans audition, c'est à l'université de Moncton, au Nouveau-Brunzwick, que l'artiste a fait son bac en théâtre :
« Nous étions donc évalués sur une année au lieu de vingt minutes. Ensuite, je me suis retrouvé à Montréal où j'ai travaillé un peu partout pour gagner ma vie. J'ai livré des commandes pour Steinberg, j'ai installé des couvertures, j'ai fait un peu de construction, j'ai perdu mon temps et votre argent à travailler à la base militaire de Longue-Pointe dans l'est de la ville... Pendant tout ce temps, j'écrivais un monologue de façon à me présenter aux auditions Juste pour Rire. J'écrivais également des petits textes que j'envoyais à 100 LiMiTE dans le cadre d'un concours qui s'appelait « La Minute 100 LiMiTE ». Les meilleurs textes étaient lus en ondes et, à la fin de la saison, le grand gagnant remportait un ordinateur portatif. J'ai remporté le premier prix et Richard Z Sirois m'a invité à faire un stage d'une semaine à titre de scripteur. J'ai accepté et ensuite, tout a déboulé...»
«Cérébralement vierge» au niveau du genre littéraire policier, Taschereau a néanmoins opté pour le polar afin de présenter les fascinantes aventures de l'Inspecteur Specteur qui connaissent aujourd'hui un succès retentissant tant en français qu'en Serbe, en Bulgare comme en Portugais ou même en Japonais.
«C'était un monde que je connaissais peu. Je n'avais lu qu'un ou deux romans policiers dans ma vie. J'ai opté pour ce genre parce que, dans ma tête, quand j'imagine une enquête policière, je vois un entonnoir. Plus on avance, plus les éléments convergent vers un seul et même but. Il y a aussi une rigueur qui me plaît bien dans le roman policier. J'ai donc commencé par écrire le CV d'un personnage que j'avais envie de voir évoluer. Ensuite, j'ai entamé un premier chapitre, et la machine était partie ! »
Les aventures de l'inspecteur Specteur et de ses amis -le curé Ré et Mademoiselle Zelle entre autres- se déroulent à Capit, la capitale de la Friande, sous l'oeil vigilant de Satan et de Dilleux Lepaire, lesquels se partagent quelques victimes de la Cité. Dans ses temps libres, l'inspecteur Specteur se rend à la taverne Occulte, où l'on doit d'abord cracher dans la bible avant d'entrer pour boire un coup de Maiissihkh (au choix, en bouteille ou à même le Pénissoir ou le Vaginoir si on a l'esprit à la fête), et où on offre des spectacles aussi variés qu'hétéroclites, comme par exemple la performance de Nohcoc qui pratique l'autofellation de façon tout-à-fait remarquable. La taverne Occulte, la Satanothèque, le cinéma et enfin, l'ensemble des services sociaux de Capit sont hébergés au sein d'une méga structure à l'effigie d'un Grand Nain, au centre de la ville, et dont le crâne fait office de terrasse offrant «le plus beau panorama qui existât depuis que l'homme avait des yeux.»
« La vie sur Nète est assez semblable à celle sur notre Terre, sauf pour le côté fantastique. Mes romans sont des critiques directes de la société, de la vie, des relations humaines et de la religion. Sous le couvert d'enquêtes policières tordues, j'évacue un certain mal de vivre et une certaine honte que j'ai à faire partie de la race humaine. En fait, si j'ai inventé une planète, un pays, une ville, c'est que j'en avais assez des contraintes. En télé et en radio, c'est tout ce qu'on a, des contraintes. Contraintes de temps, d'argent, de personnel... Je ne voulais aucune contrainte géographique. Je ne voulais pas être obligé de respecter la géographie d'un monde existant. Le monde actuel est déjà assez terre à terre, je voulais un peu d'évasion. L'écriture, c'est la liberté. Pas de producteur, pas de budget à respecter. Un crayon et un papier suffisent. Vous avez l'angoisse de la page blanche ? Prenez du papier bleu.»
Bien qu'ils ne soit aucunement illustrés, les romans de Ghislain Taschereau se lisent comme autant de bande-dessinées. Les lieux et personnages sont très caricaturés, les scènes visuellement bien définies, morale philosophique bien campée, rythme effréné. L'auteur capte et retient l'attention du lecteur du début à la fin de chaque page.
« J'essaie de captiver le lecteur, d'écrire des chapitres relativement courts mais très riches, denses et imagées. De cette façon, le lecteur devient réalisateur. Avec son imagination, il réalise le film de ce qu'il est en train de lire. Je m'efforce également de toujours terminer mes chapitres par une chute qui menotte le lecteur et lui donne envie de continuer sa lecture. L'atmosphère que je recherche en est un de travers humains, d'intrigues, d'imprévus, de mal de vivre, de pouvoir, de perversions... Le pire, c'est que je suis persuadé que je ne couvre pas le dixième de ce que j'appellerais le « pus humain »
Souvent empreints d'une étonnante sensualité, voire même teintés d'érotisme, les oeuvres de Ghislain Taschereau démontrent un aspect de l'auteur que nous ne connaissions pas. Sous son image de «vieil ado attardé», «Gigi» serait-il un grand romantique exalté ?
«J'aime la femme. Il suffit de lire « Diane la Foudre » pour s'en rendre compte. Je ne sais pas ce que signifie être un « romantique » en 2007, mais si cela a un lien avec la St-Valentin, je n'en suis vraiment pas un. Par contre, si l'expression est davantage en lien avec l'instinct, la chaleur humaine et la valse des corps, alors je suis un romantique...»
Au Québec, les humoristes ont souvent de la difficulté à «sortir» de leur créneau pour présenter leurs idées par le biais d'autres médiums de création. Aussi, le titre d'écrivain n'a pas été accordé d'emblée à Ghislain Taschereau qui a dû souvent compter sur le phénomène de «bouche à oreille» pour faire connaître et reconnaître ses oeuvres.
«On a de la difficulté à accepter qu'une personne ait plusieurs cordes à son arc. Et si, par malheur, on a, en plus, déjà baigné dans l'humour, alors là, je vous raconte pas ! Les humoristes ne sont pas supposés être capable d'autres choses que de dire et faire des niaiseries, alors que l'humour est un art très, très complexe et très tordu. Ce qui est le plus remarquable chez les détracteurs (surtout chez les gens de l'intelligentsia ou chez ceux qui disent en faire partie), c'est qu'ils critiquent sans avoir lu une seule ligne de ce que tu as écrit. De même, certains profs ont déclaré que je n'étais pas un écrivain sans avoir daigné ouvrir un de mes livres. Dans certaines écoles, on a même mis mes livres à l'index. Ce qui a piqué la curiosité des jeunes et les a incité à me lire. »
L'auteur travaille seul lorsqu'il écrit, tentant de s'isoler le mieux possible .
« Je mets entre six mois et un an pour écrire un roman. Je me retire en campagne et je cherche, je cherche et je cherche... Il n'y a pas de secret. Il me faut travailler, travailler et travailler. Arès quelques jours d'isolement, les mots viennent plus facilement, plus spontanément. Je mets beaucoup de temps à écrire chacune des phrases. Je consulte le dictionnaire de une à cinq fois par page. J'ai déjà passé trois heures sur une seule phrase ! Je préfère mettre beaucoup de temps sur chacune des phrases afin d'avoir le moins de réécriture possible à faire.»
L'artiste tripatouille en ce moment sur un DVD de matériel totalement original qu'il veut mettre sur le marché à l'automne. Ce DVD, intitulé TVPT renfermera entre 1h30 et 2h00 de sketches et de doublages hétéroclites. Il tourne ces sketches à ses frais, les monte et les sonorise lui-même à la maison. Tout un contrat ! Et qu'est-ce qu'il fera aujourd'hui même lorsqu'il aura terminé de répondre à mes questions ?
« Je suis en montage, comme presque à tous les jours. Aujourd'hui, je vais nettoyer les pistes de son d'un western dont je viens de terminer le doublage. 1h22 de dialogues refaits à neuf... »
L'INDÉPENDANCE DU QUÉBEC EXPLIQUÉE AUX ENFANTS
PAR DAVE ASH
sur :
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PUBLICITÉ POUR «LES GANTS ÉLÉGANTS»
PAR DAVE ASH
sur :
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CES SKETCHES SONT DISPONIBLES SUR LE DVD
«LA CRÈME DES BLEU POUDRE»
lequel vous pouvez vous procurer ici :
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U
Comme Ugo Monticone
Issu de l'imaginaire débridé de l'écrivain Ugo Monticone , U -- héros du roman U , qui vient de paraître aux Éditions du CRAM -- s'impose dès les premières lignes. L'auteur réussit, en quelques paragraphes seulement, le tour de force de le graver à jamais dans notre mémoire: impossible de l'oublier, impossible de s'en séparer -- U nous colle à la peau bien après qu'on ait tourné la dernière page.
Spécialiste en communications et en marketing, animateur radio, conférencier, écrivain, globe-trotter, Ugo Monticone a publié cinq livres en cinq ans. L'aventure de cet auteur débute avec Chroniques de ma résurrection (2001), récit de voyage dans l'ouest canadien (coup de coeur du réseau des bibliothèques de Montréal); Puis Terre des hommes intègres (2003) qui relate son voyage en Afrique (« Un livre que vous ne voudrez plus poser », Ministère des relations internationales du Québec); Au tour de Zhaole (2005) décrivant son voyage en Asie (« Une oeuvre audacieuse et réussie », Journal Voir); et finalement Aventures équatoriennes (2006) suite à son périple en Amérique du sud (« Écrit avec la même verve lucide et souvent humoristique que ses récits de voyage précédents », Journal MÉTRO).
À chaque publication, Ugo Monticone nous invite à entrer dans cet univers unique qui est le sien, coloré, fantastique, traversé par la passion de vivre. Avec U , le voyage se poursuit, et c'est tête première que l'auteur nous fait plonger dans un monde où seul l'imprévu est au menu. « Cette capsule de douce folie se lit d'un trait... », La Presse .
Une narration qui déstabilise, un rythme qui ne laisse aucun répit, des expressions, des images, qui sont rarement celles qu'on attendait. Au fil de rencontres bizarres U -- et le lecteur avec lui -- s'engage sur un tapis rouge qui semble le conduire vers l'inexplicable. Il est question de quête de sens, de maladie, de fou, de cercueil, de cigarette qui parle, de poumon, d'environnement, d'amour... Un monde flyé ? Oui ! et mené d'une main de maître !
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La fondation pour
l'alphabétisation
Comblons le vide
Au Québec, 16 % et au Canada, 15 % de la population âgée de 16 à 65 ans a une capacité de lecture très limitée. (EIACA, 2003.) Fondée en 1989, la Fondation pour l'alphabétisation est un organisme sans but lucratif qui a pour mission de faire en sorte que tous les adultes aient accès à la formation de base en lecture et en écriture. Notre vision d'avenir est que chaque personne puisse acquérir la capacité de comprendre et d'utiliser l'information écrite afin de parfaire ses connaissances, accroître son potentiel et se réaliser pleinement. Nous sommes à l'affût des tendances et des meilleures pratiques pour réaliser notre mission. Pour ce faire, nos mandats spécifiques sont : organisation d' activités-bénéfice ,sensibilisation ,soutien aux organisations, prévention et référence .
Des signets intelligents qui ont de l’IMPACT!
Dans leur souci de contribuer au développement et à l’épanouissement du bien-être au quotidien, Académie Impact s’associe à la cause de l’alphabétisation et présente une série de dix signets intelligents. L’enrichissement personnel est au cœur de la motivation des personnes en démarche d’alphabétisation et constitue une priorité commune de la Fondation et d’Académie Impact. Nous vous invitons à appuyer cette collaboration gagnante en vous procurant au coût de 5,00 $ un paquet de dix signets où chacun illustre de façon originale et dynamique un message qui saura allumer votre conscience aux petites choses du quotidien. De ce montant, 2,50 $ seront versés à la Fondation.
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LE PREMIER FILM DE
BERNARD WERBER
d'après son roman
«Nos amis les humains»
 produit par Claude Lelouch
Sortie en salle
Le 18 avril 2007
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ASSOCIATION
ÉCRIVAIN-AVENIR
POURQUOI L'ASSOCIATION. EN BREF
Parce-que nous assistons à une étape charnière où le fossé entre l'édition traditionnelle et l'édition en ligne se creuse et que c'est dommage. Parce-que le manque de sérieux, que ce soit dans la qualité des écrits, des thèmes et de l'amateurisme des auteurs putatifs, contribue au délaissement de cette dernière par les médias et le public en général. Parce-que l'édition en ligne est sillonnée par des escrocs, des faiseurs d'illusions, et qu'il serait temps que l'édition en ligne leur tourne le dos et devienne adulte.
La vraie histoire du
"compte d'auteur "
Connaître et faire respecter ses droits sont les premiers pas vers le professionnalisme. Que ce soit pour protéger son manuscrit, signer un contrat d'édition, vérifier le versement de ses droits d'auteur...,il est toujours indispensable d'être convenablement informé. La rubrique a pour vocation de documenter et de conseiller les auteurs sur leurs droits et sur l'environnement juridique de l'éditition
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