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CINÉMA, R'HUMEUR ET DÉPENDANCE
Thibaud de Corta |
LE DOCTEUR EST EN VACANCES, BOB...
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Du premier film dont ma mémoire se souvienne, ne reste que des images, à jamais gravées au fond de mon nerf optique. Un homme (Tony Randall) est perdu dans un labyrinthe (mais il y a aussi un passage dans des chambres d’hôtel) et un lion est à sa recherche. C’est tout.
Comme ça, ça a l’air de rien, sauf que j’ai 6 ans, on est en 1965, je suis sur un bateau perdu au milieu de l’Atlantique, et je suis malade comme un chien depuis que j’ai mis le pied à bord. Donc, on peut pas dire que mon attention est au maximum. Alors je fuis avec Tony.
Mon deuxième souvenir, celui là plus déterminant, se passe vers les huit ans, dans une belle grande pièce blanche avec plein de gentilles hôtesses qui s’occupent de moi. J’en ai de la chance. Ça sent bien un peu le roussi, mais ça c’est comme le fumet de la cuisine du voisin, y’a rien à faire.
Et alors, vu qu’on veut me rendre heureux, ma Grand-mère, qui de temps en temps prend l’avion pour nous voir grandir en sol d’ailleurs, m’offre le cadeau des cadeaux, un projecteur 8 mm, avec trois films en noir et blanc : Charlot, un western et Laurel et Hardy. Des petits films, trois minutes à tout casser. Juste assez pour ouvrir la porte de l’infini, que je ne pourrai jamais refermer.
Et bien sur, pas question de rester passif devant tant de magie. Bon sang ne saurait mentir (oui, parce que mon grand père maternel a fait sauter son atelier plus d’une fois, du fait de recherches aux avenues aléatoires, et accessoirement, de part sa formation d’ingénieur), et bille en tête, je me fis un devoir de démonter l’objet, pour en comprendre le mécanisme, au grand désarroi de la section « commandement » de ma famille.
Quand même, tu tiens la pellicule dans ta main, et c’est fixe. Tu l’enroule autours d’une bobine, et grâce au principe génial de l’obturateur et de la persistance rétinienne, ça vit! Du moins, l’illusion est- elle forte.
Savez quoi? J’en suis encore là. Remarquez, ma mère en est encore au téléphone, et je la comprends. L’outil, toujours; ne pas se laisser dépasser, subjuguer inutilement par l’effet. Rester sobre… Dur dur, en ces temps de confusion des genres. J’aime me rappeler la mécanique, parce que c’est tout ce qui reste, une fois que le vent est passé. Plus de flafla. L’objet nu, pour ce qu’il est et ce qu’on peut en faire.
Aussi aujourd’hui, je suis complètement largué. Je pense à tous ces films et émissions de télé vus ces dernières années, tous genres et nationalités confondus et, bien sur, il existe un travail remarquable, toujours en filigrane, mais l’outil cinéma est quand même une grosse vache mal élevée.
Que de auteurs s’inspirent d’autres sans le reconnaitre, passe encore à peu près, mais que notre désir profond soit de ressembler à l’autre, là je débarque. J’en ai déjà entendu un dire comme ça à TVA, qu’il était content qu’enfin les « guns » arrivent dans notre cinématographie nationale. Ben oui, pis Pamela Anderson est sur le coin de la rue. Non mais je rêve!
De quoi a-t-on peur dans notre propre expression? Peut- être faut- il arrêter de chercher dans le passé et faire face au présent. Là est la véritable richesse. Il me semble qu’il y a assez de sujets intéressants, originaux, et qui sortent des sempiternels clichés qui, une fois encore, renforcent les clivages et l’isolement des cultures, au nom de leur supposée mixité.
Du Déclin et de toutes sortes d'autres choses...
À propos du Déclin, désolé, des que j’ai vu les mecs dans la cuisine, j’ai pas pu m’empêcher de rigoler. Ben oui, mon souvenir se rattache aux parodies faites sur le film et non au film lui-même. Ce qui veut dire, à mon avis, que toute personne ayant vu les sketchs avant le film, ne pourra le voir avec la paix intérieure du juste qui veut en toute impartialité, regarder cette œuvre.
Alors, au travers du mitraillage intensif d’effets (300, Spiderman, Shrek, etc.), de messages subliminaux niais (Evan le magnifique), ou de films vachement songés mon vieux, à coup de centaines de millions de dollars, ça fait plus réfléchir, hein les mecs- parle plus fort, j’ai un joujou supersonique dans l’oreille, au travers du mitraillage tout court (bonjour chez vous les amis de « 24 », et les potes de Die Hard 4), on est un peu perdu. Lost, incontournable, mais commence à tirer en longueur. Faudrait peut- être leur envoyer Paméla Anderson. Ne me parlez de l’autre, celle dont il ne faut pas prononcer le nom sous peine de se retrouver irréversiblement contaminé par le rien.
Rien est un mot intéressant, immédiatement suivi du mot Riesling, dans mon petit Larousse de poche, édition 1996. Vu que je n’en ai pas (de Riesling) et que y’a d’autres moyens de se rafraichir, je vais grapiller de ci de là mes derniers sous et bouteilles vides, et je vais aller me taper Nitro. Quoi, contradictoire? J’ai pas dit que j’aimais pas le genre, j’ai dit que j’étais un peu déçu. Pas besoin de bougonner comme ça.
Et, entre vous et moi, le cinéma n’est pas prêt de disparaitre. La télé, peut- être. Du moins, la traditionnelle, celle qu’on connait. Quand le niveau d’hypocrisie général dégonflera d’un cran, quand quelques dinosaures se seront bien ramassés la fiole, niant l’évidence, vous verrez apparaitre une télé dont l’articulation va être révolutionnée. On est déjà dedans, mais on ne le vois pas, le nez collé à l’écran, en train de la faire. En passant, Microsoft va essayer de nous fourguer quelque chose qui , je pense, est un recul. Ça s’appelle « Surface » et à mon avis, c’est surfait. www.microsoft.com/surface
À propos du piratage
Quand je parle hypocrisie, je parle des plate formes « peer to peer », des fournisseurs d’accès, et des hébergeurs. Le piratage est la réaction saine face à une industrie qui n’a pas cinquante ans et qui se prend déjà pour louis XIV sur le retours. Mais, c’est une situation générale à régler, avant que des petits malins se servent de l’isolement forcement créé par ce genre de pratique. Tu peux pas aller te plaindre à la police, t’as pas d’aide des fournisseurs officiels de logiciels, à la longue, tu perd au profit de celui qui le fait au grand jour, en toute impunité, profitant donc du geste du pirate. Car là est le problème, pas le pirate, mais bien celui qui gère le réseau. Sans jeu de mots, il faut se battre à armes légales. C’est la seule voie…
All about Walt
Je voulais vous parler de Walt Disney, il attendra le numéro d’Août. Tu peux continuer à dormir Walty.
LES MORDUS
sont parmi nous |
Montréal
VUES D'AFRIQUE
Loto-Québec présente
le 16ème Ciné-spectacle au clair de Lune
au Théâtre de Verdure du Parc La Fontaine
Du 5 au 8 juillet 2007
Vues d’Afrique organise pour sa 16ème année consécutive les Ciné-spectacles au clair de Lune les 5, 6, 7 et 8 juillet 2007 au Théâtre de Verdure du Parc La Fontaine. Quatre jours de découvertes musicales, cinématographiques et culinaires seront au rendez-vous afin de permettre encore une fois au public montréalais de s'imprégner de la culture africaine et créole dans toutes ses couleurs, de l'entendre à travers ses sons et ses rythmes chaleureux et de la sentir par ses mets et plats exotiques. Plus de 10 000 personnes sont attendues pour cet événement gratuit! Les festivités commencent à 19h par des spectacles de danse et de chant suivis des projections de films africains ou créoles. Entre les deux, une pause gourmande faite de dégustation de mets venus d'ailleurs sera proposée au public. Un tirage au sort de numéros attribués à l'achat de tout article à l'effigie de Vues d'Afrique permettra au public de gagner de nombreux lots et cadeaux. Cet événement est rendu possible grâce aux précieux concours de Loto-Québec, de la Ville de Montréal, de TV5 Québec-Canada, de la Fondation Impérial Tobacco Canada et de la Télévision de Radio-Canada.
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FANTASIA
Le festival de film le plus électrisant
en Amérique du Nord !
Du 5 au 23 juillet 2007
Avec sa programmation variée, allant du cinéma d’auteur au cinéma de pur divertissement avec emphase sur le cinéma de l’imaginaire provenant des quatre coins de la planète, le festival Fantasia peut dire encore une fois « mission accomplie » avec plus de 77 000 spectateurs comblés lors de son édition 2006. Cette dixième édition a été notamment marquée par la participation d’un nombre record d’invités prestigieux provenant des quatre coins du globe (dont la Russie, le Japon, l’Angleterre, le Danemark, les États-Unis et le Canada). Plus de 200 réalisateurs, producteurs, acteurs, représentants de divers studios, distributeurs, programmateurs de festivals internationaux, journalistes étrangers ont participé à ces 19 jours de célébration cinématographique encore unique au Canada. Inauguré à l’été 1996, le festival Fantasia connaît, dès sa première édition, un succès populaire considérable, et bénéficie d’une couverture médiatique locale et internationale des plus élogieuses. L’édition 2006 de Fantasia, tout en célébrant avec sa 10e présentation devant un public de cinéphiles adultes, a confirmé une fois de plus sa place incontournable parmi les festivals de films d’importance à Montréal. Le Festival International de Films de Genre Fantasia reviendra du 5 au 23 juillet 2007 pour surprendre à nouveau son public enthousiaste et sans cesse croissant qui se rassemblera pour célébrer la onzième édition du festival. Au fil des ans, le Festival Fantasia, déjà reconnu comme le festival de films de genre le plus important en Amérique du Nord et leader sur la scène internationale, est devenu une manifestation majeure et unique de la scène culturelle canadienne. Ce succès critique et commercial est notamment attribuable aux caractéristiques suivantes : près de 100 longs métrages provenant de plus de 25 pays; un créneau stratégique qui le différencie des autres festivals à Montréal ou ailleurs en Amérique du Nord; une forte concentration de cinéphiles enthousiastes âgés entre 18 et 40 ans ainsi qu’une campagne publicitaire nationale efficace et distinctive.
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Abitibi-Témiscamingue
FESTIVAL DOCUMENTEUR
De l'Abitibi-Témiscamingue
Du 25 au 28 juillet Démêler le vrai du faux. Venez tenter l'expérience lors des trois soirées de projections en plein air de faux documentaires de calibre national et international. Le programme comprend aussi un volet « concours de création » où cinq équipes de vidéastes amateurs doivent relever le défi de réaliser un faux documentaire dans une des municipalités de la région en 72 heures.
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AU SITE DU FESTIVAL DOCUMENTEUR >
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CINÉ-CLUBS ETC.
Cinéma de répertoire - Cliquez sur l'icône cinema pour accéder au site |
CINÉMATHÈQUE
QUÉBÉCOISE
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Ciné-Jazz, la collection Jo Milgram
Du 28 juin au 8 juillet
Près de deux cents heures de courts et moyens métrages et d'extraits de longs métrages, principalement centrés sur la période swing, montre un jazz vivant qui s'exprime par la danse et qui met les spectateurs en transe. |
CINÉ GROULX
LAURENTIDES |
RELÂCHE D'ÉTÉ |
CINÉ-CLUB
DE PRÉVOST
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RELÂCHE D'ÉTÉ |
CINÉ-RÉPERTOIRE RÉZO
Hautes Laurentides |
Du vrai cinéma d'auteurs du Québec
dans l'ambiance d'un petit cinéma.
Tous les jeudis à 20h, sauf juillet et août 2007
Endroit : Maison de la culture
Adresse : 385, rue du Pont, Mont Laurier
Responsable : M. Serge Beauregard
Tel : (819) 623-6246 |
CINE QUALITE
ROUYN-NORANDA
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RELÂCHE D'ÉTÉ |
CALENDRIER
Nos suggestions du mois de juillet |
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Votre référence cinématographique
au Québec.
Transformers : Le film
v.o.a. : Transformers
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Mariage 101
v.o.a. : License to Wed
Comédie romantique. Réalisé par Ken Kwapis. Avec Robin Williams et Mandy Moore. |
Harry Potter et l'ordre
du Phénix
v.o.a. : Harry Potter and the Order of the Phoenix
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Belle toujours
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Libero
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Taxi 4
Comédie. Réalisé par Gérard Krawczyk. Avec Samy Naceri et Frédéric Diefenthal. |
Table pour trois
v.o.a. : No Reservations
Réalisé par Scott Hicks. Avec Catherine Zeta-Jones et Aaron Eckhart. |
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